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Journée d’étude “Construire au sommet”

La journée d’étude internationale “Construire au sommet. Spécificités, fonctionnalités imaginaires”, sous la direction de Viviane Delpech (ITEM-UPPA) aura lieu le 4 avril 2025 en salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.

Organisée par l’UR 3002 ITEM dans le cadre de ses travaux historiques sur les zones montagneuses, cette journée d’étude internationale s’intéresse aux constructions réalisées sur les sommets de montagnes, défis à la fois techniques et physiques, culturels et spirituels, quelles que soient leurs typologies et leurs fonctions (cultuelles, militaires, scientifiques, domestiques, touristiques ou techniques) et leurs périodes de réalisation (de l’Antiquité à nos jours).

À l’appui d’études de cas pyrénéens ou internationaux, relevant d’une démarche multidisciplinaire (histoire, histoire de l’art, histoire des sciences, archéologie, architecture, muséologie), il s’agira d’analyser les spécificités et les contraintes assignées à ces chantiers et ces aménagements, mais aussi d’identifier et de décrypter les motivations, l’imaginaire et les représentations qu’implique de s’implanter dans cet environnement aussi dangereux et effrayant que fascinant et spectaculaire. La réflexion interrogera en définitive les processus d’anthropisation et de patrimonialisation d’un milieu naturel extrême, et leur évolution au cours de l’histoire, soulevant des enjeux environnementaux, socioéconomiques, culturels, voire métaphysiques, et analysant le rapport de l’homme à la nature dans une perspective diachronique.

Assistez à la journée en visioconférence : Rejoignez la réunion maintenant

 PROGRAMME

Télécharger le programme de la Journée d’étude Construire au sommet

9h Accueil

9h15    Introduction

Chantiers et fonctions

9h30    Laurent Callegarin (IRAA – UPPA) Marquer l’espace et les esprits : les trophées romains d’altitude

10h      Mélanie Le Couédic (ITEM – UPPA) Construire des sites pastoraux à l’ouest des Pyrénées, quelques exemples

10h30  Frédéric Soulu (Académie des sciences) Des capitales aux sommets : construire un observatoire sous un ciel plus pur

11h Pause

11h15  Natalia Juan Garcia (OAAEP – Universidad de Zaragoza) De la cueva a la cima : construir en ladrillo sobre una Peña

11h45  Sixto Marín Gavín (PUPC – Universidad de Zaragoza) Las instalaciones termales como testigos de su tiempo. Fundación, 
construcción y transformación del Balneario de Panticosa

12h30  Pause déjeuner

De la matérialité aux représentations

14h15  Laure Barthet (Université de Toulouse-J. Jaurès-Musée Saint-Raymond) Le château de Montségur, de la citadelle du vertige à la réalité archéologique

14h45  Joan Molet Petit (Universitat de Barcelona) Le sommet comme espace de loisirs et de vacances : le cas de Barcelone et les montagnes de Collserola à la fin-du-siècle

15h15  Pause

15h30  Dénes Harai (ITEM – UPPA) L’altitude dans la représentation des châteaux entre piémont et montagne (Pyrénées et Carpates, XVIe-XIXe siècle)

16h      Viviane Delpech (ITEM – UPPA) Le château néogothique sur son promontoire, de l’imaginaire romantique à la marchandisation touristique

16h30 Échanges – conclusions

16h45 Clôture

Appel à communications – « Passions martiales »

Appel à communications

« Passions martiales », journée d’études organisée dans le cadre de « Philies : Pour une histoire contemporaine des passions culturelles collectives »

Université de Tours (Cethis) / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Centre d’histoire sociale des mondes contemporains) / Université de Pau et des pays de l’Adour (ITEM).

17/18 octobre 2025, Pau

Date limite : 2 juin 2025

Il est des termes trompeurs. Les « passions culturelles collectives » pourraient être considérées comme consubstantielles de l’excès, du débordement, de renversement. Or l’histoire contemporaine appelle à la nuance : elles constituent des phénomènes sociaux, inscrits dans des codes et des rites, obéissant à des normes, régies par des lois (sur la liberté d’association, sur l’organisation d’événements publics, etc.). La hiérarchie et l’ordre peuvent même en être des principes organisateurs, jusqu’à devenir passion nichée à l’intérieur de la passion : organiser la vie d’une association, tenir le calendrier de ses manifestations, publier avec ponctualité un fanzine dans un format maîtrisé. L’horizon émancipateur que l’on associerait volontiers aux passions culturelles n’empêche pas leur organisation rigoureuse.

L’ordre qui fait tenir les passions culturelles collectives peut aussi constituer leur objet d’élection. Cette disposition est particulièrement visible dans le goût pour les cultures martiales. Celles-ci trouvent historiquement leurs racines dans l’intérêt pour le domaine militaire, notamment pour son histoire, intérêt qui se vérifie encore aujourd’hui par les ventes d’ouvrages et de magazines spécialisés. Cependant, dès les années 1860, elles se doublent d’initiatives traduisant un goût pour l’action militaire : c’est le cas, par exemple, des sociétés conscriptives en France ou des sokols dans l’Empire austro-hongrois. L’essor de la culture sportive offre un nouveau cadre. Dès lors, le terme « arts martiaux » sert à désigner de nombreuses pratiques qui, nées dans un environnement militaire, se développent dans le monde associatif et visent une forme de vivre-ensemble ainsi que des objectifs de performance physique. Toutefois, ce que l’on entend par « passions martiales » à l’époque contemporaine dépasse ces pratiques : collections de militaria, intérêt populaire pour les fictions de guerre et, plus tard, pour les simulations de guerre (jeux de plateau, jeux vidéo), reconstitutions armées et costumées de batailles, musées consacrés aux guerres et aux objets qu’elles produisent. Loin d’être cantonnée aux temps et aux zones de conflit, la passion martiale s’inscrit dans un continuum de temps remarquable.

La journée d’études vise à baliser les différentes pratiques qui relèvent des passions martiales, du début du XIXe siècle à nos jours, à comprendre leurs évolutions, leurs ancrages politiques et sociaux. Elle s’inscrit dans le travail du collectif « Philies », qui se consacre aux passions ordinaires, à « l’histoire des organisations dédiées à l’exercice et à la promotion de ces passions, celle de leur institutionnalisation et de leur professionnalisation, mais aussi celle des partages et des transmissions »[1].

Les communications pourront répondre aux pistes suivantes, par des saisies panoramiques ou des études de cas :

1/ Institutions, réseaux, encadrements : les passions martiales s’inscrivent dans une histoire de groupes sociaux, potentiellement d’institutions qui les soutiennent (armées, collectivités, fédérations par exemple) et s’accordent avec un cadre légal qui peut favoriser ou limiter les passions martiales (en France loi sur 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées). Il s’agit également de comprendre les spécificités de l’encadrement des passions martiales, par rapport à d’autres types de passions collectives.

2/ L’ordre du corps : de nombreuses passions martiales se vivent et s’incarnent physiquement. Leur lien avec l’exercice militaire peut être direct, l’exercice servant de propédeutique au combat. Il peut être distant, voire pensé comme contention et contrôle de la violence. Arts martiaux dans leur grande diversité, pratiques de tatouage nourries de l’imaginaire militaire et, plus généralement, discours sur le corps pourront être étudiés ; la question du genre et celle du tropisme viril également.

3/ Acteurs : l’identification de ces passionnées et passionnés, à titre individuel ou collectif, peut mobiliser des critères sociaux et politiques divers (générations, sexes, appartenances, origines ethniques et sociales, groupes sociaux, etc.) qu’il s’agit d’interroger. Réciproquement, ces pratiques partagées nourrissent des sociabilités, contribuent à façonner des identités et participent de logiques de distinction et de différenciation.

4/ Objets, lieux et espaces : les passions martiales se fixent sur de nombreux objets qui peuvent engager des pratiques de collection. C’est le cas des militaria, artefacts ou répliques d’objets militaires : armes, décorations, uniformes mais aussi modèles réduits et soldats de plomb. Leur échange donne lieu à des conventions, des forums, des revues. L’histoire de ces objets recoupe en certains points celle des jouets.

En outre, les passions martiales investissent des lieux divers, parfois détournés de leur usage courant et chargés de sens nouveaux. On s’intéressera aussi bien aux musées, aux salles sportives, aux équipements spécifiques qu’aux donjons, forteresses et châteaux médiévaux et, plus généralement, aux sites historiques et lieux de mémoire mobilisés.

5/ Représentations et rapport à l’histoire : dans l’ordre des passions culturelles, celles qui se fixent sur les questions martiales entretiennent un rapport particulier à l’histoire. Il peut s’agir d’un passé mythifié ou d’événements authentiques que la passion charge d’affects et de significations nouvelles, parfois fortement politisées dans un contexte contemporain. Il faut enfin envisager le poids des représentations culturelles et notamment médiatiques. La littérature, le cinéma d’action, les jeux vidéos représentent de puissants réservoirs de modèles pour les passions martiales.

Calendrier

-Soumission d’un résumé en français ou anglais (2 500 signes maximum) et d’une brève notice bio-bibliographique à l’adresse suivante : rencontres.philies@gmail.com avant le 2 juin 2025

-Notification : 16 juin 2025

-Journée d’études : 17 et 18 octobre 2025. Une prise en charge des frais de déplacement et d’hébergement (une nuitée) est envisageable.

Membres du comité en charge de la sélection des propositions de contribution :
– Fabien Archambault, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, CHS
– Loïc Artiaga, Université de Pau et des pays de l’Adour, ITEM
– Pascale Goetschel, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, CHS
– Julie Verlaine, Université de Tours, CETHIS

Informations

Adresse du carnet de recherche du projet : https://philies.hypotheses.org

Contact des organisateurs : loic.artiaga@univ-pau.fr ; fabien.archambault@univ-paris1.fr; pascale.goetschel@univ-paris1.fr ; julie.verlaine@univ-tours.fr

[1] Voir https://philies.hypotheses.org/

Au revoir là-haut – Ciné conférence “Les Toiles savantes”

L’UPPA fait son cinéma le 26 mars 2025 à 20h00, au CGR Pau Saint-Louis !

Dans le cadre du cycle Les Toiles Savantes et des Nocturnes de l’Histoire, le CGR Pau Saint-Louis propose une projection exceptionnelle du film Au revoir là-haut, suivie d’une conférence animée par Yannick Pouey-Mounou, doctorant en histoire contemporaine à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (ITEM UR3002).

Caractéristiques du film

Au revoir là-haut comédie dramatique française coécrite et réalisée par Albert Dupontel

France / 2017 / 1h 57min

Avec Nahuel Perez Biscayart, Albert Dupontel, Laurent Lafitte

Synopsis

Novembre 1919. Deux rescapés des tranchées, l’un dessinateur de génie, l’autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l’entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire..

 

Cinéma CGR Saint-Louis
11 Rue Maréchal Joffre, 64000 Pau

Tarif normal : 10,00 €
Tarif Le Club : 8,00 € (personnes détentrices de la carte CGR "Le Club")
Tarif réduit (étudiants) : 5,00 €

Jeudi d’ITEM – Jean-François Soulet, le 13 mars 2025

Jean-François Soulet, Professeur émérite en Histoire contemporaine à l’Université Toulouse Jean-Jaurès, interviendra dans le cadre des Jeudis d’ITEM, le 13 mars 2025 à partir de 14h en salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.

En marge de sa présentation de son ouvrage, notre invité évoquera lors de sa conférence  Un journaliste, homme politique et résistant du Sud-Ouest : Pierre Dumas (1891-1968).

Pour assister à la conférence à distance, cliquez ici

Exposition virtuelle “L’ Europe de Fantômas”

Crimonocorpus, Musée d’histoire de la justice, des crimes et des peines (UAR 3726 Humanités numériques et Histoire de la justice-CNRS/Archives Nationales) vient de mettre en ligne une nouvelle exposition virtuelle dédiée à “L’Europe de Fantômas“, réalisée par Loïc Artiaga, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Pau et des Pau de l’Adour.

Figure majeure du Paris de la Belle Époque, Fantômas embrasse, aussi, une histoire européenne. À coups de tirages spectaculaires et de formules sanglantes, le « Génie du crime » passionne, incarnant sous le masque noir la pulsion de transgression et de violence de son temps. Parmi les personnages nés de la culture de masse au début du XXe siècle, sa postérité est rare. Il suffit pour s’en persuader de constater le peu de cas que l’histoire éditoriale et littéraire fait des œuvres de Gustave Le Rouge, de Léon Sazie ou d’André Couvreur, ou plus largement, de l’ensemble des collections prisées par le lectorat populaire.

C’est cependant une autre histoire dans laquelle cette exposition invite à plonger. Ou plutôt, c’est à une autre échelle qu’elle invite à questionner le mythe du « Maître de l’Effroi ». Car d’Almeria à Saint-Pétersbourg, le personnage provoque un même spasme. Non seulement ses aventures sont traduites, partout, et adaptées au cinéma, mais Fantômas inspire aussi une foultitude de clones, dérivant son nom – Fansomas, Fanthomas, etc. Cette masse suscite des livres, des spectacles, des films, en nombre. Il n’est pas interdit de penser que le personnage créé par Souvestre et Alain procède, lui aussi, de dérivations initiales, qui le rendraient dès l’origine solidaire d’une vaste armée de criminels. Les traces sont minces pour documenter ces univers de fiction, à la fois si puissamment implantés dans les imaginaires de leur temps et, matériellement, si fragiles. Les petites collections populaires sont aujourd’hui difficiles à reconstituer, la majorité des films de l’avant-guerre sont perdus. Des spectacles dramatiques ou musicaux qu’inspire Fantômas, il ne reste que quelques affiches, des annonces de presse, parfois un livret, un fond de scène.

Cette saisie continentale permet d’interroger une fascination plus générale pour le crime, mais aussi de comprendre comment fonctionnent les industries culturelles d’avant la Première Guerre mondiale. La circulation sauvage de ce héros cynique et brutal, dont le récit sape les fondements narratifs classiques du detective novel, révèle la porosité des imaginaires européens, les angoisses collectives, mais aussi la façon dont les fictions populaires offrent une représentation des sociétés du vieux Continent. Profitant des faiblesses d’un droit d’auteur dépassé par la rapidité des adaptations et l’essor de l’industrie du cinéma, différents entrepreneurs de fictions apparaissent dans les archives. L’examen de leurs actions montre comment la justice a parfois été requise pour réguler la prolifération des fictions criminelles. Invariablement Fantômas s’échappe, mettant en déroute toutes les polices. Réinterprété, il renaît en Europe au tournant des années 1960, sous d’autres noms. Il donne corps, une fois encore, aux troubles et fantasmes de l’époque.

Indispensables et indésirables. Les travailleurs coloniaux de la Grande Guerre

Par Laurent Dornel, professeur des universités en histoire contemporaine à l’université de Pau et des Pays de l’Adour (ITEM UR3002) 

Parution aux Éditions La Découverte.

Présentation

Quelques mois après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le gouvernement français décide de mobiliser des dizaines de milliers de travailleurs dans les colonies afin de pallier la grave pénurie de main-d’œuvre en métropole. Il s’agit d’organiser non seulement leur recrutement aux quatre coins de l’Empire – en Indochine, à Madagascar, en Afrique du Nord, et jusqu’en Chine –, mais aussi leur acheminement, leur affectation professionnelle et leur gestion quotidienne.
Cette vaste entreprise, première expérience d’immigration ” organisée “, conduit quelque 220 000 hommes dans les usines et dans les exploitations agricoles de l’Hexagone. Et elle secoue en profondeur l’ordre racial et les habitudes coloniales héritées du XIXe siècle.
Les nouvelles circulations impériales font en effet émerger des problèmes inédits. Afin d’assurer la continuité de l’autorité coloniale, comment adapter le régime de l’indigénat en métropole ? Comment empêcher que ces travailleurs transplantés ne s’affranchissent du nouvel ordre disciplinaire que l’administration s’efforce de leur imposer ? Comment prévenir les amours interraciales qui subvertissent radicalement la domination coloniale ? Et que faire des enfants métis qui naissent en métropole ?
Alors que la participation des soldats mobilisés dans l’Empire français à partir de 1914 est désormais bien documentée, le sort des travailleurs coloniaux de la Grande Guerre, perçus comme à la fois indispensables et indésirables, demeure largement méconnu. À l’aide d’archives inédites, Laurent Dornel ouvre un nouveau pan historiographique et éclaire un épisode qui a durablement marqué l’histoire des migrations vers l’Hexagone.

Caractéristiques techniques

Éditions La Découverte
Collection : Sciences humaines
Parutions : 30/01/2025
ISBN : 9782348081545
ISBN numérique : 9782348081552
Nb de pages : 350
Dimensions : 15.4 * 24.0 cm
Version papier : 23.00 €
Version numérique : 16.99 €

 

 

Colloque Exilés, réfugiés, étrangers en France (1848-1986)

Sous la direction de Laurent Dornel (ITEM UR3002-UPPA)

La France a longtemps été réputée comme une terre d’asile pour les proscrits, les exilés et les étrangers. Depuis la fin du XIXe siècle néanmoins, l’immigration – réponse à une atonie démographique ancienne – est construite comme un problème avant tout politique et de plus en plus comme un danger menaçant la société et l’identité françaises. Depuis une quarantaine d’années, elle est même au cœur de programmes et de discours qui ont fait des étrangers des boucs émissaires responsables d’une large partie des maux de notre pays. Depuis une quarantaine d’années aussi, l’histoire de l’immigration, des réfugiés et des exilés s’est structurée en un champ disciplinaire autonome et dynamique.

Précédé par une conférence inaugurale prononcée par François Héran (professeur au Collège de France) à l’auditorium de la médiathèque André-Labarrère de Pau, ce colloque sera notamment l’occasion de faire un bilan scientifique et d’en valoriser quelques aspects auprès du grand public. Est prévue en outre la présentation à la bibliothèque universitaire d’une exposition mobile reprenant l’exposition permanente du Musée national de l’histoire de l’immigration.

PROGRAMME

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5 février 2025
Auditorium de la médiathèque André-Labarrère de Pau 

18h-19h30 Conférence inaugurale de François Héran
L’immigration en France : faits et opinions 

6 février 2025
Amphithéâtre de la Présidence, Université de Pau et des Pays de l’Adour

Ouverture : Delphine Diaz et Laurent Dornel

Session « Jalons historiographiques » — Présidence François Héran
  • 9h30-9h50 Philippe Rygiel (PR, ENS Lyon)
    Ecrire l’histoire des migrations
  • 9h50-10h10 Linda Guerry (docteure en histoire, chercheuse contractuelle)
    Femmes, familles et genre dans l’histoire des migrations : approches et renouvellements historiographiques 
  • 10h10-10h30 Céline Regnard (PR, Aix-Marseille)
    La France, une terre de transit migratoire 

10h30-11h  Discussion
11h-11h30  Pause

Session « Exil et asile dans la France contemporaine » (1/2) – Présidence : Sylvie Aprile
  • 11h30-11h50 Antonin Durand (MCF, Sorbonne-Université)
    Vivre loin des siens : famille et exil au long XIXe siècle 
  • 11h50-12h10 Delphine Diaz (MCF HDR, Reims / IUF)
    Vivre en exil, devenir ou rester un réfugié, France, 1848-années 1860

12h10-12h30  Discussion
12h30-14h  Pause déjeuner

Session « Exil et asile dans la France contemporaine » (2/2) – Présidence : Loïc Artiaga
  • 14h-14h20 Marianne Amar (historienne, conseillère scientifique, MNHI)
    Exilés, réfugiés et étrangers en France : une histoire visuelle 
  • 14h20-14h40 Dzovinar Kévonian (PR, Caen)
    Administrer l’asile en France, 1960-1990 

14h40-15h  Discussion
15h-15h20  Pause

Session « Travail migrant » — Présidence Philippe Rygiel
  • 15h20-15h40 Théo Guidat (doctorant en sociologie, ATER Reims)
    Patronats et immigration en France, 1871-1986
  • 15h40-16h Sylvie Aprile (PR, Nanterre)
    Les femmes migrantes polonaises dans les campagnes entre les deux guerres
  • 16h-16h20 Laure Pitti (PR, Sorbonne Paris Nord)
    Des subalternes par excellence ? Travailleurs algériens dans l’industrie automobile de la France des Trente Glorieuses 
  • 16h20-16h40 Juliette Ronsin (doctorante, ATER, Paris 1)
    L’immigration yougoslave à Belfort-Montbéliard des années 1960 à nos jours, des trajectoires au prisme des politiques de recrutement  

16h40-17h15  Discussion

  • 17h15-18h Patrick Weil (DR, CNRS-Paris 1)
    Quelques idées reçues sur l’histoire de l’immigration (en visio)

7 février 2025
Amphithéâtre de la Présidence, Université de Pau et des Pays de l’Adour

Session « Indésirables » — Présidence Olivier Lecucq
  • 9h30-9h50 Ronan Richard (Docteur en histoire, Rennes 2)
    La notion d’indésirable en contexte de guerre. L’exemple de la Première Guerre mondiale
  • 9h50-10h10 Roxane Bonnardel-Mira (Post-doctorante, Padoue)
    Le marché de l’identité et le contrôle des migrations à Paris dans les années 1920
  • 10h10-10h30 Aurélie Audeval (CPJ, Lille)
    La figure de l’indésirable dans l’entre-deux-guerres en France 

10h30-11h  Discussion
11h-11h30  Pause

  • 11h30-11h50 Adèle Sutre (post-doctorante, ICM)
     La construction du “Tsigane” comme figure de l’étranger (1870-1950) 
  • 11h50-12h10 Yvan Gastaut (MCF, Nice)
    Une histoire du racisme en France 

12h10-12h30  Discussion
12h30-14h  Pause déjeuner

  • 14h-14h20 Claire Zalc (DR, CNRS-Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
    Naturaliser, dénaturaliser : ruptures et continuités (1927-1944)  (en visio)
Session « Des migrations désirées ? » — Présidence : Marianne Amar
  • 14h20-14h40 Stéphane Mourlane (MCF HDR, Aix-Marseille) 
    L’italianité à l’épreuve de la migration en France 
  • 14h40-15h Victor Pereira (MCF, Lisbonne)
    Des travailleurs “désirés” ? Les Portugais en France 
  • 15h-15h20 Gabriel Peronneau (doctorant en histoire, Poitiers-UPPA)
    À la recherche du cosmopolitisme rural 

15h20-15h40  Discussion
15h40-15h50  Pause

Session « Migrations coloniales” – Présidence : Laure Pitti
  • 15h50-16h10 Laurent Dornel (PR, UPPA)
    Comment l’immigration coloniale est-elle devenue indésirable ?
  • 16h10-16h30 Vincent Bollénot (MCF, Caen)
    Expulser les colonisés de France : d’une mesure de répression politique à l’invention
    d’une variable d’ajustement économique

16h30-16h50 Discussion

Contact

laurent.dornel@univ-pau.fr

Retrouvez la captation vidéo du colloque sur : 
Médiakiosque

Jeudi d’ITEM – Fabien Archambault, 30 janvier 2025

SÉANCE REPORTÉE A UNE DATE ULTÉRIEURE

Fabien Archambault, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, interviendra dans le cadre des Jeudis d’ITEM, le 30 janvier 2025 à partir de 14h en salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie, à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.

Sa conférence portera sur L’ olympisme et l’américanisation du monde.

Pour assister en visioconférence à la conférence, veuillez cliquez ici

Rocky – Ciné-conférence animé par Loïc Artiaga

L’UPPA fait son cinéma le 29 janvier 2025 à 20h00, au CGR Pau Saint-Louis !

Dans le cadre du cycle Les Toiles Savantes, le CGR Pau Saint-Louis propose une projection exceptionnelle du film Rocky, suivie d’une conférence animée par Loïc Artiaga, professeur des universités en histoire contemporaine à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (ITEM UR3002).

Caractéristiques du film

Durée : 1h59 min
Date de sortie : 23/03/1977
Réalisé par : John G. Avildsen
Avec : Sylvester Stallone, Talia Shire, Burt Young

Synopsis

Dans les quartiers populaires de Philadelphie, Rocky Balboa dispute de temps à autre, pour quelques dizaines de dollars, des combats de boxe sous l’appellation de “l’étalon italien”. Cependant, Mickey, son vieil entraîneur, le laisse tomber. Pendant ce temps, Apollo Creed, le champion du monde de boxe catégorie poids lourd, recherche un nouvel adversaire pour remettre son titre en jeu. Son choix se portera sur Rocky.

Cinéma CGR Saint-Louis
11 Rue Maréchal Joffre, 64000 Pau

Tarif normal : 10,00 €
Tarif Le Club : 8,00 € (personnes détentrices de la carte CGR “Le Club”)
Tarif réduit (étudiants) : 5,00 €

Journée d’ITEM – Delphine Diaz, 16 janvier 2025

Mme Delphine Diaz, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Reims Champagne-Ardenne, interviendra lors de la séance des Jeudis d’ITEM du 16 janvier 2025.

Sa conférence portera sur ” Les enfants étrangers dans les camps de concentration français de la Grande Guerre”.

Elle aura lieu en salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, de 14h à 15h30.

Pour assister à la séance à distance, veuillez s’il vous plaît Cliquez ici

Erwan IRACHILO – Soutenance de thèse

Erwan Irachilo

Candidat au doctorat en Histoire contemporaine à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (Ecole doctorale SSH ED 481),

Soutiendra publiquement sa thèse intitulée Les industries aéronautiques dans les Pays de l’Adour depuis les années 1930 (1935-1971)” (sous la direction de Laurent Dornel et Alexandre Fernandez),

le Jeudi 12 décembre 2024, à partir de 14h00, à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, en salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie.

Membres du jury

Laurent DORNEL, professeur des universités, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Directeur de thèse

Alexandre FERNANDEZ, professeur des universités, Université Bordeaux Montaigne, Co-directeur de thèse

Mme Anne DALMASSO, professeur des universités, Université Grenoble-Alpes, Rapporteure

Mme Manuela MARTINI, professeur des universités, Université Lumières Lyon 2, Rapporteure

Christophe BOUNEAU, professeur des universités, Université Bordeaux Montaigne, Examinateur

Jean-Marc OLIVIER, professeur des universités, Université Toulouse Jean Jaurès, Examinateur

Résumé

En 1935, une scierie-menuiserie de la commune landaise d’Aire-sur-l’Adour se reconvertissait en atelier d’aviation. C’est la première implantation industrielle du secteur aéronautique dans les Pays de l’Adour ; elle fut suivie par de nombreuses autres sociétés qui ont fait émerger des sites de production aux pieds des Pyrénées et qui les développèrent au fil du temps. L’étude des industries aéronautiques des Pays de l’Adour a ainsi plusieurs objectifs et enjeux. Elle doit en premier lieu déterminer les modalités d’implantation de ces lieux de production et les acteurs y ayant concouru. Cette première thématique s’interroge sur l’apparition rapide et massive de ce secteur dans notre région : entre 1935 et 1941 six firmes aéronautiques s’implantèrent dont cinq sont encore présentes aujourd’hui. Les relations entre ces créations et délocalisations d’entreprises et les pouvoirs publics doivent être étudiées afin de déterminer comment les ambitions et nécessités politiques des années 1930-1940 ont façonné l’industrie aéronautique, modelant sa production qui devait répondre à des objectifs précis (comme ceux de la Défense nationale ou de la démocratisation de l’aviation populaire). Plus encore, ce sujet s’intéresse au maintien de l’activité industrielle aéronautique après la Seconde Guerre mondiale. La situation de l’industrie aéronautique française était telle que le colonel Pierre Boillot déclarait que ”nous ne savions plus faire d’avions” à la Libération. Les entreprises aéronautiques française avaient revêtu un rôle de sous-traitant des firmes allemandes et étaient alors exclues des cercles de diffusion des innovations technologiques. Ceci explique le retard technologique massif du secteur en 1945. La question est donc de comprendre comment les entreprises des Pays de l’Adour ont pu survivre à l’immédiat après-guerre et même se redresser jusqu’à devenir des leaders mondiaux dans leur domaine. Si l’un des fils directeur pour cette question demeure l’analyse de l’action des pouvoirs publics (étatiques mais aussi locaux) afin d’expliquer cette renaissance, elle n’est pas la seule : les échanges et innovations technologiques (favorisés parfois par les migrations humaines), les coopérations européennes, le développement de formations techniques et professionnalisantes à la charge des entreprises ou encore les accords officieux entre ces dernières au sujet des salaires et embauches des populations des Pays de l’Adour sont autant de facteurs qui ont favorisé plus ou moins l’expansion des firmes de la région. En définitif, l’enjeu de ce sujet est de d’expliquer le succès et le développement fructueux du secteur aéronautique au sein des territoires des Pays de l’Adour.

 Mots clés 

Aéronautique, industrie, secteur industriel, aviation, France, Europe, Pays de l’Adour, histoire industrielle, histoire économique, histoire des techniques, histoire régionale.

Les idées mènent le monde 2024

Du vendredi 29 novembre au dimanche 1er décembre 2024 ont eu lieu les 10èmes rencontres littéraires de Pau, Les idées mènent le monde. Comme chaque année, l’Université de Pau et des Pays de l’Adour a participé à ce rendez-vous incontournable de la saison culturelle paloise dont le thème cette année est « Est-ce que les hommes vivent ? ».

Dans ce cadre, Véronique Lamazou-Duplan, maîtresse de conférences en histoire médiévale au laboratoire ITEM, Laurent Jalabert, professeur des universités en histoire moderne au laboratoire ITEM (sous réserve), Philippe Chareyre, professeur émérite des universités en histoire moderne au laboratoire ITEM et Laurent Callegarin, professeur des universités en histoire moderne à l’IRAA vous ont proposé une conférence le vendredi 29 novembre à 18h00 intitulée ” La vie des Hommes en Béarn, du Néolithique à nos jours “.

En s’appuyant sur le récent ouvrage collectif Nouvelle histoire du Béarn, paru aux éditions Cairn, cette table ronde est revenue sur les temps forts de l’histoire des Hommes en Béarn, depuis la Préhistoire jusqu’à l’époque contemporaine.

Le stand des Presses Universitaires de Pau et Pays de l’Adour

Plusieurs ouvrages ont été présentés tout au long du week-end sur le stand des PUPPA notamment.

A noter, samedi 30 novembre, de 14h à 14h45 en Salle Grenier :

  • Rencontre avec Hélène Lanusse-Cazale (chercheur associée au laboratoire ITEM), Changer de religion : le choix de Pascal Larbanès en 1884. Proposée par Histoire et Patrimoine Protestants des PA.

JE “BD et environnement-2”

Organisée dans le cadre du Réseau Régional de Recherche sur la Bande Dessinée de Nouvelle Aquitaine « 3RBD » par trois laboratoires du collège SSH de l’UPPA (ALTER, ITEM, TREE), cette seconde journée d’études « BD & environnement » vise à poursuivre l’analyse du traitement des questions environnementales par le grand domaine de la Bande Dessinée durant les temps pré transition studies « tous puissants », à savoir avant 2010.

Les communications de la première édition (tenue en décembre 2022) – publiées depuis au sein d’un numéro spécial des Cahiers d’histoire immédiate intitulé BD et environnement dans les années 1960-70 – ayant été loin d’épuiser la thématique, le second volet sera plus particulièrement dédié aux bandes dessinées des années 1970 à 1990.

Au programme
  • Jeudi 28 novembre après-midi, Vincent Marie, viendra présenter son documentaire sur Josep Bartolí et la “Retirada” (Bartolí, le dessin pour mémoire). La diffusion du documentaire sera suivie d’un échange avec le réalisateur portant sur la mémoire dessinée de la guerre d’Espagne; puis, après une courte pause, l’échange sera consacré au métier de documentariste.
  • Vendredi 29 novembre, lajournée d’études coordonnée par Julie Gallego (ALTER), Laurent Jalabert (ITEM) et Jean-Yves Puyo (TREE) se tiendra en amphithéâtre de la présidence de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, de 8h30 à 16h45. 

Elle débutera par la diffusion du film réalisé par Vincent Marie, La Disparition des lucioles (52 min, 2024) qui propose une immersion dans les paysages des espaces ruraux à travers les œuvres dessinées de grands auteurs du neuvième art.  (52 min, 2024).

(Cette journée d’études fera l’objet d’une captation d’images et il sera possible de la visionner prochainement sur Médiakiosque).

N’hésitez pas à venir nombreux : c’est ouvert au grand public de 7 à 77 ans (pour le moins) !

Les « empires » trans-médiatiques, des années 1920 aux années 1960 : essor(s) et organisation(s)

Cette journée d’étude se propose d’étudier la création et le développement de véritables « empires » médiatiques dans le monde anglophone et en Europe de l’Ouest, du milieu des années 1920 au début des années 1960, à une époque où des images, fixes et animées, viennent s’incorporer aux textes « voyageant » à travers différents médias. Les intervenants pourront examiner l’impact des liens professionnels, personnels et financiers des propriétaires d’empires médiatiques sur la production médiatique. Ils s’intéresseront également à l’évolution des acteurs au sein des empires médiatiques, à l’importance des relations amicales et familiales dans leur construction, ainsi qu’à la formation de publics réceptifs.

Programme

Université Sorbonne Nouvelle, Salle Claude Simon

  • 9h30: Ouverture et mot d’accueil / Opening Laurence Cossu-Beaumont, Hélène Le Dantec-Lowry (Center for Research on the English-speaking World – Université Sorbonne Nouvelle)
  • 9h45-10h: Introduction Alice Morin et Favian Mostura (CREW – Université Sorbonne Nouvelle)

10h-11h00: Panel 1 From Family Business to Corporation: American Publishers in Transformation / Les transformations du paysage éditorial aux États-Unis : des entreprises familiales aux grandes sociétés ?

Chair / modération : Céline Mansanti (Conflits, représentations et dialogues dans l’univers anglo-saxon – Université de Picardie-Jules Verne)

  • Emmanuelle Paccaud (Centre des sciences historiques de la culture – Université de Lausanne): Une « affaire de famille » : organisation et cohésions socioprofessionnelles au sein du groupe de presse magazine américain Condé Nast (1920-1950)
  • Favian Mostura (CREW – Université Sorbonne Nouvelle): David A. Smart and his Media Empire, a Legacy Across Print and Film*

11h00-11h30: Pause café / Coffee Break

11h30-12h30: Panel 2. Transmedia Narratives in Changing Mediascapes in Interwar and Postwar France / Récits transmédias au sein d’un environnement médiatique français en reconfiguration

Chair / modération : Jean-Yves Mollier (Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines – Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)

  • Alexie Geers (Laboratoire des Sciences de l’Information et de la Communication – Université Sorbonne Paris Nord): Le Salon des Arts Ménagers et l’invention trans-médiatique de la ménagère 
  • Loïc Artiaga (Identités, Territoires, Expressions, Mobilités – Université de Pau et des Pays de l’Adour): Les Presses de la cité (1926-1987) : origines industrielles, stratégies médiatiques*

12h30-14h00: Déjeuner / Lunch

14h00-15h00: Panel 3 Challenging the Outlines of ‘Media Empires,’ or: Thinking Through Empire(s) and (Inter)mediality / Quels contours pour quels empires ? Transformations des structures et transmédialité

Chair / modération : Benoît Tadié (Centre de Recherches Anglophones – Université Paris Nanterre)

  • Jonathan Dentler (Médias, Images, et Technologies – Institut Catholique de Paris): On Media Inter-Imperialism: Triangulating Time-Life, Walt Disney Studios, and the Radio Corporation of America
  • Laura Truxa (Centre de Recherches sur les Arts et le Language – EHESS): Le rôle du marketing dans la construction et les mutations de l’empire transmédiatique de Time, Inc.*

15h00-15h30: Pause café / Coffee Break

*15h30-16h30: Concluding Keynote and Summary

  • Vanessa Schwartz (Visual Studies Research Institute – University of Southern California): “That’s Info-tainment! Some Thoughts on Trans-media and Press Empires”*

16h30-16h45: Pause café / Coffee Break

16h45-17h30: Discussion de clôture / Closing discussion

Contacts: Alice Morin (alice.p.morin@gmail.com) / Favian Mostura (favian.mostura@sorbonne-nouvelle.fr)

Les élus régionaux en Nouvelle-Aquitaine : acteurs et gouvernance

Ouvrage publié sous la direction de Christine Bouneau (professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Bordeaux Montaigne), François Dubasque (maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Poitiers) et Laurent Jalabert (professeur d’histoire contemporaine à l’université de Pau et des Pays de l’Adour).

Présentation

La Région, collectivité territoriale de plein exercice depuis 1986 a peu été interrogée par les historiens. Ce livre cherche à analyser les places et rôles des conseillers régionaux par rapport à d’autres élus et sur ce que représente la gouvernance régionale.

Comment les élus régionaux s’approprient-ils les compétences laissées par l’État depuis 1986 ? Comment agissent-ils en lien avec leurs partenaires institutionnels et territoriaux ? Comment ont-ils créé des politiques publiques ? Les élus régionaux ont-ils acquis une place voire une « notabilité » au même titre que les autres élus ?

L’étude des élus régionaux est ici abordée au travers de la région Nouvelle Aquitaine. Elle amène à aborder la question de la décentralisation, des réformes territoriales et de leur impact sur le fonctionnement de la démocratie française sous la Ve République. Les regards des conseillers portés sur la décentralisation depuis les années 1980 et sur la Nouvelle-Aquitaine sont largement abordés grâce à la richesse du matériau constitué par des entretiens spécifiques.
Au travers de ces groupes, on perçoit aussi en arrière-plan les regards de l’opinion publique sur la région et sur une gouvernance régionale qui semble encore insuffisamment connue. In fine, la combinaison de l’étude des acteurs, des politiques publiques, des institutions amène à se demander si le conseil régional et ses élus sont parvenus sur une période d’une trentaine d’années à assurer l’émergence d’une gouvernance spécifique.

Cette réflexion a été menée dans le cadre du programme scientifique Elurenaq (les Élus régionaux de la Nouvelle-Aquitaine) des laboratoires ITEM de l’université de Pau et des Pays de l’Adour, CEMMC de l’université Bordeaux-Montaigne, et CRHIAM de l’université de Poitiers, soutenus par la Région Nouvelle-Aquitaine.


Caractéristiques techniques

Editeur : Cairn Editions

ISBN : 979-10-7006-443-6

155 pages, octobre 2024

17 EUR