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Journée d’études “La philosophie africaine et les archives : questions épistémologiques”

Sous l’égide du laboratoire Identités, Territoires, Expressions, Mobilités (ITEM-UR 3002), Université de Pau et des Pays de l’Adour (France)

Jeudi 19 juin 2025 de 9h00 à 18h00

Salle Chadefaud – Institut Claude Laugénie, Collège SSH-UPPA

Co-organisation : Pr. Abel KOUVOUAMA (Université de Pau et des Pays de l’Adour-France) et Pr. Tanella BONI (Université Félix Houphouet Boigny d’Abidjan-Côte d’Ivoire)

Présentation scientifique de la manifestation

Descriptif synthétique

1)- Contenu

Pendant longtemps, le débat philosophique en Afrique et en France notamment, ainsi que dans d’autres continents, a été polarisé autour de la question de l’existence ou de la non-existence d’une philosophie africaine. Le débat portait également sur son statut théorique et épistémologique (Hountondji, Towa ; Eboussi-Boulaga, Mudimbe, etc.) par rapport aux autres formes de pensées (A. Kagamé), particulièrement à la pensée ethnologique. La rédaction en 1945 par le missionnaire belge d’un ouvrage qui paraîtra en 1948 sous le titre La Philosophie bantoue, inaugurera, sur le terrain de la philosophie, le débat contemporain relatif à l’identité africaine et panafricaine ; cela à la suite des discussions faites autour de la négritude (Senghor, Césaire, Fanon), du panafricanisme (Nkrumah, etc.), dix années auparavant par des écrivains d’Afrique, des Amériques et des Antilles. Le philosophe béninois Paulin Hountondji a été l’un des principaux critiques de l’ethnophilosophie. Et comme le souligne parfaitement Souleymane Bachir Diagne, l’œuvre de Paulin Hountondji “a été mondialement reçue comme un salutaire rappel que l’activité philosophique s’effectue dans l’élément de l’universel et ne saurait être la simple émanation des particularismes culturels” (Diagne, 2025). La démarche philosophique est un exercice avec une méthode rigoureuse et critique qui existe à côté d’autres méthodes propres aux autres disciplines des sciences humaines et sociales, Et L’une des spécificités de la démarche philosophique réside dans la quête de vérité et dans la réflexion critique du sujet de connaissance sur l’autre, sur le monde humain, sur la nature végétale et animale.

2)- Objectifs de la Journée d’études

La question des archives traverse la plupart des sciences sociales et humaines, notamment l’histoire, l’anthropologie, l’histoire de l’art, l’archéologie, en ce qu’elle constitue une des exigences de l’enquête documentaire (archives écrites, orales, sonores, photographiques, etc.) dans la démarche primordiale d’accumulation des données dans l’étape de la recherche. Le Laboratoire Identités, Territoires, Expressions, Mobilités (ITEM) dont la spécificité réside dans une approche pluridisciplinaire dans un champ diachronique large allant du Moyen-Age à nos jours, attache une importance particulière à la dimension transfrontalière et internationale des sujets traités; cela dans des espaces aussi bien pyrénéens que vers ceux des Amériques et d’Afrique. L’organisation d’une journée d’étude portant sur la “Philosophie et les archives : questions épistémologiques” est l’occasion pour des échanges et de partage des savoirs avec des enseignants-chercheurs de France et d’Afrique. C’est la raison pour laquelle, les questions introductives à cette journée d’étude s’énoncent en ces termes : comment penser la philosophie africaine dans ses rapports avec les archives orales et écrites situées aussi bien sur le continent africain que sur d’autres continents comme l’Europe ? Comment établir un dialogue entre la philosophie, les archives, l’anthropologie, l’histoire et d’autres sciences sociales et humaines ? Surtout lorsque l’on sait que la philosophie doit recourir aux sources orales et écrites explorées par l’histoire, l’archéologie, la littérature et la linguistique par exemple, pour élucider le sens réel ou apparent que recèlent les documents oraux, sonores, photographiques et écrits qui sont des mémoires archivées qui convoquent le plus souvent le souvenir du sujet et/ou des sujets au sein de la société ?

Pour assister à la journée d’études à distance:

Rejoignez la réunion maintenant

 

         Programme de la Journée d’Etudes PHILAF

- 8h 30 : Accueil dans la salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie (Collège SSH)

- 9h 00 – 9h 10 : Mot d’ouverture (Direction ITEM) et présentation de la Journée d’Etudes (Abel KOUVOUAMA et Tanella BONI)

Première session

-9h 15 - 9h 40 : Pr. Emmanuel BANYWESIZE MUKAMBILWA, Université de Lubumbashi (RDC) Universaliser pour faire Humanité ensemble selon la philosophie de Souleymane Bachir Diagne

-9h 40 -10h 00 : Pr. Marie-Anne PAVEAU, USPN Université Sorbonne Paris Nord – Paris 13 (France) Petite épistémologie matérielle de la philosophie africaine. Encyclopédies, anthologies et manuels en français et en anglais

Pause-café

-10h 15 - 10h 40 : MCF. Salim ABDELMADJID, Université Toulouse Jean Jaurès (France) Pour une épistémologie critique des études africaines

-10h-40 – 11h 00 : IGR Idrissa MANE, Université de Pau et des Pays de l’Adour (France) Le mythe, une pensée symbolique et une archive des sociétés de l'oralité

-11h 05 – 12 00 : Débat général de la première session

Pause Déjeuner 12h 00 – 13h 45

Deuxième session

-14h 20 – 14h 40 : Pr. Tanella BONI, Université Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan (Côte d’Ivoire) Paulin Hountondji et la question de la production du savoir en Afrique

-14h 45 -14h 55 : Pause-café

-15h 00 – 15h 20 : Pr. Abel KOUVOUAMA, Université de Pau et des Pays de l’Adour (France) Les textes chantés des chansons africaines de variétés comme archives en philosophie africaine : pistes de réflexion et de recherche

-15h 25 – 16h 15 : Débat général de la deuxième session

-16h 20 : Conclusion de la Journée d’Etudes et perspective

 

Semaine internationale d’études médiévales d’Estella

Langues et identités dans l’Occident du haut Moyen Âge

15/18 juillet 2025

Espacio cultural Los Llanos Kulturgunea, Gustavo de Maeztu, 16. Estella-Lizarra

La langue est un élément central dans l’organisation de tout groupe ou communauté et, bien sûr, elle est étroitement liée à la définition de l’identité d’un individu ou d’une collectivité. Cependant, dans les recherches sur les identités collectives au haut Moyen Âge, cet aspect
a traditionnellement été laissé de côté. Au mieux, il a été traité de façon très prudente et dans le but de souligner la fausseté de toute théorie qui cherche à identifier une relation inévitable ou immuable entre la langue et l’identité ethnique. Ce n’est que ces dernières années que des recherches ont été entamées sur les relations entre langues et identités dans une perspective renouvelée, considérant les langues comme des outils d’inclusion ou d’exclusion sociale dans les différents territoires de l’Europe du haut Moyen Âge.

La 51e Semaine internationale d’études médiévales d’Estella réunira certains des acteurs principaux de l’évolution récente des études sur le rôle de la langue dans l’Occident du haut Moyen Âge, avec des expositions allant de l’Irlande celtique et latine à l’Al-Andalus arabe et roman, des « Grecs » du sud de l’Italie au nord carolingien latin et germanique, en passant par León, la Catalogne ou la Navarre et leur pluralité linguistique. Ceci inclut des historiens et des linguistes qui aborderont ce thème dans une perspective pluridisciplinaire et de diversité de sources, accordant une attention particulière à la relation
entre le latin écrit et les langues parlées, mais aussi aux contextes du multilinguisme.

Une histoire environnementale du Texas béarnais (1951-2013)

Dans le cadre du cycle de conférences “Nouveaux regards sur le Béarn”, organisé par la Société des sciences, lettres et arts de Pau et du Béarn,

Julien Marchesi, Maître de conférences en Histoire contemporaine à l’université de Pau et des pays de l’Adour/ITEM UR 3002,

interviendra sur le thème Une histoire environnementale du Texas béarnais (1951-2013),

Jeudi 19 juin 2025, 17h30, à Mourenx, au MI[X], Médiathèque intercommunale (CCLO) – 2 avenue Charles Moureu, 64 150 Mourenx.

Résumé :

La découverte d’un gisement de gaz en 1951 assura la prospérité et l’industrialisation de la région de Lacq. L’exploitation du gaz laissait espérer de grands profits, des emplois, et une indépendance énergétique nationale accrue. Les rejets polluants, la sismicité induite et la sécurité des sites industriels soulevaient maintes critiques. En Béarn, l’environnement fut un enjeu politique dès la fin des années 1950. Comment les populations préoccupées par l’environnement ont pu faire valoir leurs doléances à une époque où l’écologie n’était pas encore une priorité pour les Français ? La précocité de cet engagement nous interroge sur les circonstances sociales et économiques nécessaires à cet éveil écologique ainsi qu’aux conditions de sa pérennité. À cet égard, l’histoire de Lacq mérite d’être mieux connue de tous.

Atelier participatif POPSU Eaux-Bonnes

Le deuxième atelier prospectif et participatif Sauvegarder et faire revivre le patrimoine des Eaux-Bonnes, aura lieu samedi 28 juin de 13h30 à 17h au casino des Eaux-Bonnes.

Organisée dans le cadre du programme POPSU Eaux-Bonnes porté par le laboratoire ITEM de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, et destinée au grand public, cette demie-journée fait suite aux ateliers ayant réuni les institutions et les professionnels le 23 mai dernier et visent à recueillir les points de vue des usagers du site, quels que soient leurs lieux de résidence et leurs activités professionnelles. 

Elle s’accompagne également de l’exposition photographique Autres regards sur les Eaux-Bonnes portant sur le patrimoine architectural menacé de la station thermale.

Inscriptions via le formulaire suivant

Voir l’affiche programme

Pour davantage d’informations sur cet atelier ou le programme POPSU Eaux-Bonnes, merci de prendre contact avec viviane.delpech@univ-pau.fr et joelle.sauces@univ-pau.fr

 

Rentrer ! Le retour et la réinsertion des combattants béarnais 1918-1928

Yannick Pouey-Mounou, Professeur certifié d’Histoire et Géographie, doctorant de l’université de Pau et des pays de l’Adour/ITEM UR 3002, donnera une conférence dans le cadre le la Société des Sciences Lettres et Arts de Pau et du Béarn.

Intitulée Rentrer ! Le retour et la réinsertion des combattants béarnais 1918-1928, elle aura lieu le Jeudi 5 juin 2025, 17h30, à Pau, aux Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.

 

Résumé

Le 11 novembre 1918, la signature d’un armistice entre les différentes nations belligérantes annonce la fin de l’expérience guerrière des mobilisés. La « longue » année 1919 marque avec l’occupation des régions rhénanes ou balkaniques la fin de ce temps militaire exceptionnel. Un « prodigieux mouvement[1]» se met alors progressivement en route, permettant aux hommes de rentrer chez eux. En Béarn comme ailleurs, le renouement avec l’arrière place les soldats dans une nouvelle démobilisation qualifiée « d’intime[2]». Ils tentent de retrouver une place, conciliant imaginaire et attentes combattantes face à une nouvelle réalité. Grâce à un échantillon de poilus béarnais, nous vous proposons, le temps d’une conférence, d’explorer ce processus et de découvrir différents types de réinsertion dans la société locale.

[1] PROST, Antoine, Les Anciens combattants et la Société Française 1914-1939, volume 1, Paris, Presses de la Fondation Nationale Des sciences politiques, 1977.

[2] FOUCHARD, Dominique, Le poids de la guerre : les poilus et leur famille après 1918, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2013.

Au bord de l’eau : regards croisés sur un objet fluide en sciences sociales

Sous la direction de Julien Marchesi (ITEM UPPA), la journée d’étude “Au bord de l’eau : regards croisés sur un objet fluide en sciences sociales” aura lieu le 27 mai à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, en salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie.

Présentation

Cette journée d’étude propose d’explorer les multiples significations et usages des espaces aquatiques — rivières, lacs, marais, glaciers — à travers les regards croisés des sciences humaines et sociales.
En tant qu’objets à la fois physiques, symboliques et sociaux, les milieux aquatiques bordiers constituent des lieux de passage, de contact, de mémoire, mais aussi de tension et de transformation.
Ils invitent à penser les relations entre nature et culture, mobilité et ancrage, usages locaux et dynamiques globales. En réunissant des chercheurs de différentes disciplines et/ou travaillant sur diverses périodes, cette journée propose un dialogue sur les façons dont les sociétés perçoivent, organisent et racontent leurs liens aux eaux et à leurs rives et à échanger sur la manière dont les chercheurs en SHS conçoivent cet objet.

Programme

Programme Au bord de l’eau

13h00 Julien Marchesi – Introduction

13h30 Pierre Courroux
Les inondations dans les chroniques de la fin du Moyen Âge : un point de détail de l’histoire ?

14h15 Dénes Harai
Les représentations aquatiques du pouvoir politique à l’époque moderne : une navigation historiographique (2005-2025)

Pause

15h15 Mathilde Lamothe
Anthroposystème de l’eau : outils et études des relations nature-sociétés

16h00 Viviane Delpech
Viollet-le-Duc, la neige et les glaciers

16h45 Julien Marchesi
Oubliées des pollutions ? Les eaux du Gave de Pau face à l’industrialisation

Les vins de Jeanne d’Albret en Béarn (1571)

Dénes Harai, Docteur en Histoire, Ingénieur d’études à l’université de Pau et des pays de l’Adour/ITEM UR 3002, donnera une conférence dans le cadre le la Société des Sciences Lettres et Arts de Pau et du Béarn,

le Jeudi 22 mai 2025 à 17h30, à Orthez, au Musée Jeanne d’Albret

sur le thème “Les vins de Jeanne d’Albret en Béarn (1571)“.

Résumé :

Si la figure d’Henri de Navarre, futur Henri IV, est devenue celle du Jurançon au fil des siècles, les vins béarnais étaient déjà sur la table de la mère du Béarnais. L’historiographie s’est surtout intéressée à la période henricienne en raison du fameux “baptême béarnais”, du long règne du roi et de ses nombreuses archives. Cette conférence s’appuie sur celles de la fin du règne de Jeanne d’Albret, conservées aux Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, qui permettent de présenter pour la première fois les caractéristiques de la consommation de vins à la cour de la reine en Béarn.

Journée d’étude “L’humain et les autres animaux”

Cette journée d’étude organisée par les M2 “Histoire, civilisations, patrimoine”, aura lieu le 25 avril 2025 à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, en amphithéâtre 3 de 9h à 17h.

Cette journée d’étude propose d’explorer les dynamiques relationnelles entre l’humain et les autres animaux de manière transdisciplinaire (histoire, archéologie, histoire de l’art, anthropologie) et diachronique. Cet événement scientifique est organisé par les étudiants du Master 2 « Histoire, Civilisations, Patrimoine » de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. L’objectif de cette journée est d’interroger l’évolution des représentations et des perceptions de l’animal dans la pensée humaine. La pluralité de concepts, d’approches et de méthodes amenés par les chercheurs invités permet de créer des échanges qui, nous l’espérons, seront féconds.  

Quelles ont été les relations tissées entre l’humain et les autres espèces ? Comment ont-elles été vécues dans différentes sociétés à travers le temps ? La cohabitation inter-espèce relève-t-elle de rapports de domination et/ou d’apports mutuels ? Dans quelles proportions les rapports inter-espèces profitent-ils à chacune d’elles ? Comment structurent-elles nos sociétés humaines ?

Programme de la journée 

9h00 – Accueil et introduction

1. Regard croisés sur les animalités 

9h40 – Eric Baratay : “Découverte de l’individualité animale, XIXe-XXe siècle”

10h20 – Mylène Ferrand : “Retisser les liens : souviens-toi… sinon invente ! Expérimentations humanimales en art contemporains”

11h Pause 

2. Sur les traces de pratiques en évolution : quelles approches archéologiques ? 

11h20 – Vianney Forest : “De la domesticité à l’adaptation : expériences animales restitués par l’archéologie”

12h  Repas 

14h – Mélanie Le Couédic : “Relation homme-animal dans l’espace pastorale : approche ethnoarchéologique des parcours de troupeaux”

3. Du texte au terrain: perception de la domesticité au Moyen Age

14h40 – Cécile Rochelois : “Privé ou domesche : dire la domesticité en français au Moyen Age” 

15h20 Pause

15h40 – Philippe Pautier : “Le château du Haut-Barr : la cour des animaux”

16h20  Conclusion

 

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Jeudi d’ITEM – Arnaud Dupin et Juliette Bour, 24 avril 2025

Jeudis d’ITEM

Le 24 avril 2025 nous aurions le plaisir d’accueillir deux invités dans le cadre des Jeudis d’ITEM : 

  • Arnaud Dupin, docteur en histoire politique et membre associée au laboratoire ITEM de l’UPPA, donnera une conférence à partir de 14h en salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, sur le thème La gauche militante : histoire et présent d’une crise.

  • Juliette Bour, historienne, post-doctorante à l’Université d’ Antwerp, interviendra en salle BUlle de la bibliothèque universitaire, à 15h30, dans le cadre du cycle Rwanda & Nous. Son sujet portera sur “Les Trajectoires militantes des femmes politiques impliquées dans le génocide perpétré contre les Tutsi aux Rwanda” inspiré de sa thèse intitulée “”Comme des hommes” ? : trajectoires militantes de femmes politiques impliquées dans le génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda”,  soutenue à l’EHESS en 2024 sous la direction de Stéphane Audouin-Rouzeau.

    Discutants : Alexandre Millet (introduction de la conférence et de la discussion), Christian Thibon et Philibert NKurunziza

Conférences également accessibles en direct et en ligne via TEAMS:

Cliquez ici pour rejoindre la réunion

Un questionnaire pour étudier la perception des Eaux-Bonnes dans l’imaginaire collectif

Dans le cadre du programme POPSU Eaux-Bonnes, porté par l’UR 3002 ITEM de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et la commune des Eaux-Bonnes, soutenu par le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, vous êtes cordialement invités à répondre au questionnaire intitulé “Vos Eaux-Bonnes, votre histoire, votre patrimoine”, qui est destiné à étudier la perception et la place de la station des Eaux-Bonnes, de son passé, de son patrimoine et de son devenir, au sein de l’imaginaire collectif.

Ce questionnaire donne la parole à toutes celles et ceux qui ont un lien, un intérêt, ou se sentent concernés par le site des Eaux-Bonnes, qu’elles ou ils soient habitants, touristes, élus, acteurs socioéconomiques et culturels ou chercheurs, entre autres. Les réponses permettront d’établir un état des lieux mémoriel et culturel de la station et seront croisées avec les autres outils utilisés pour ce projet comme les recherches en archives, les séminaires de co-construction, les témoignages et autres manifestations scientifiques.

Toute participation à ce questionnaire, même brève, sera un apport précieux et conséquent pour ces investigations et contribuera à une meilleure connaissance de la situation patrimoniale des Eaux-Bonnes ainsi qu’à l’étude prospective visant à sauvegarder ce riche patrimoine et à impulser une dynamique de réappropriation du site. Merci par avance à tous les contributeurs !

Répondre au questionnaire

Pour davantage d’informations, merci d’écrire à : viviane.delpech@univ-pau.fr et joelle.sauces@univ-pau.fr

Appel à communications – Journée d’étude Les institutions sportives et les pratiques minoritaires

Appel à communications “Les institutions sportives et les pratiques minoritaires (1920-2020)”
Journée d’étude, Pau, 20-21 novembre 2025
Date limite de soumission de vos propositions de communications : 1er juillet 2025

Les laboratoires MEPS et ITEM (Université de Pau et des pays de l’Adour) ont lancé une initiative commune de recherche portant sur les « Sports et pratiques physiques en contextes minoritaires. XIXe-XXIe» : elle vise à susciter une nouvelle ou contre-histoire du sport, dégagée des récits dominants (sports de masse, compétitions majeures, etc.) et restituant la mosaïque des pratiques minoritaires qui, combinées, forment en réalité l’essentiel de l’expérience sportive ou quasi-sportive au XXe siècle et début du XXIe : pratiques au développement faible, sports à petit capital symbolique et économique, groupes de pratiquants minoritaires et/ou discriminés ou encore clubs portant des revendications politiques minoritaires. Ainsi il s’agit de comprendre comment s’est exercée, déplacée et déjouée la domination en contexte sportif.

La manifestation des 20 et 21 novembre vise à rassembler des chercheur·ses en sciences humaines et sociales, travaillant à l’échelle européenne. La thématique retenue, autour du processus d’institutionnalisation et des fédérations sportives, associera à la manifestation des acteurs du monde fédéral. Le prisme de l’institutionnalisation autour de réflexions collectives permet au-delà des différentes approches, théories et modèles, de rendre compte de la singularité et de la dynamique du champ sportif et des pratiques physiques en général.

Inspirée par les travaux de sociologie classique, l’institutionnalisation constitue une question centrale des travaux portant sur l’histoire des sports et des pratiques physiques. La montée en puissance des fédérations dans les premières décennies du XXe siècle, combinée à l’apparition des premières politiques publiques dans l’entre-deux-guerres, ont permis au sport de devenir l’une des manifestations les plus éclatantes de la culture de masse, à travers son spectacle et sa pratique.

La démocratisation du sport contribue et contraint les organisations sportives à définir et entretenir des relations contractualisées avec les autres puissances sociales comme autant « d’optimisation du politique » (Callède, 1998) précisément par investissement organisationnel et reconnaissance publique. La construction des identités nationales à travers le sport a également contribué à la valorisation de certaines pratiques au détriment d’autres formes d’expression physique, perçues comme moins conformes aux idéaux dominants. Si l’institutionnalisation du sport s’est accompagnée d’une forte politisation, avec l’émergence de programmes publics visant à encadrer et promouvoir certaines disciplines, elle en a également marginalisée d’autres (Rigauer, 1981).

Mais l’institutionnalisation, si elle est un processus général, a aussi créé des situations, sinon de monopole, du moins de domination. Le système sportif hérité des années 1930, dominé par quelques sports (Markovits 2001) a peu bougé à son sommet. Pourtant, la massification des pratiques qui étend le phénomène est marquée par une explosion des formes, qui pour certaines mettent à mal dans leurs objectifs et valeurs les modèles hérités du XIXe siècle (Loret, 1995).

L’institutionnalisation répond donc à deux grandes logiques : celle de la mondialisation (culture médiatisée) et celle de la diversification des affirmations identitaires. S’agissant de ce deuxième volet, l’individualisation et l’affirmation de l’individu en tant que sujet actif et responsable de son devenir remet fortement en cause la légitimité des institutions officielles, celles-ci représentant désormais de moins en moins la (totalité) réalité sociale du sport. Ainsi, si l’institution sportive est bien l’enfant de la modernité, l’avènement d’un sport dans un contexte d’hyper- ou de post- modernité se voit marqué par l’affirmation et l’autonomisation d’une pluralité de communautés sportives en quête de reconnaissance et d’existence pérenne dans lesquelles la pluralité des représentations des acteurs donnent une variété de sens et de direction au sein même du déploiement du processus d’institutionnalisation (K. Weick, 1969).

Enfin, l’institutionnalisation ne se limite pas à la structuration administrative et réglementaire des pratiques physiques, elle engage également une dynamique d’uniformisation et de rationalisation des corps et des techniques (Elias, Dunning, 1986). Par le biais de la codification, de la spécialisation et de la standardisation, les pratiques sportives ont été progressivement soumises à des critères de performance et de mesure, écartant des formes traditionnelles ou ludiques de pratiques. Ce processus a consolidé l’autorité des fédérations internationales et renforcé la légitimité des grandes compétitions, en les érigeant comme des références incontournables (Bourdieu, 1984).

Ainsi, la journée d’étude veut questionner une situation paradoxale : les dix « grands sports » (football, tennis, équitation, basket-ball, judo, handball, golf, natation, rugby, athlétisme), cumulent les effectifs les plus massifs et écrasent en termes de représentations médiatique en ne comptant que la moitié des licencié·es en France. L’expérience majoritaire de la pratique sportive ou physique institutionnalisée se situe donc ailleurs.  Ce sont pourtant les « grands sports » et les compétitions majeures qui les mettent en valeur, championnats du monde et jeux olympiques, qui ont été les principaux sujets des études en sciences humaines et sociales.

En mettant l’accent sur les institutions sportives, cet événement scientifique permettra de comprendre les stratégies de reconnaissance, de questionner la singularité des dynamiques minoritaires et  de mettre en valeur l’agentivité d’acteur·ices minoré·es par l’histoire du sport. Par ailleurs, les approches historiennes,  sociologiques et anthropologiques favoriseront l’examen des significations culturelles, politiques des pratiques sportives minoritaires en interrogeant leurs stratégies de conformité tout en gardant une spécificité identitaire (Bromberger, 1995) 

Les communications peuvent s’inscrire dans les thèmes suivants : 

1. Nouveaux cadres conceptuels pour penser l’histoire du sport et des cultures physiques

2. Histoire des fédérations sportives “invisibles” ou “sans histoire” et des institutionnalisations “ratées”

3. Jeux, sports et danses: entre stratégies identitaires locales et institutionnalisations sportives

4. Cartographie des jeux et sports minoritaires  

Date limite de soumission de vos propositions de communications : 1er juillet 2025

 

Contact 

Loïc de la Croix loic.de-la-croix @ univ-pau.fr

Loïc Artiaga loic.artiaga @ univ-pau.fr

Comité scientifique

Loïc Artiaga

Loïc de la Croix

Manon Jalabert

Mathilde Lamothe

Laetitia Nadau

Julie Pincot

Appel à communications – Colloque “L’ Art des camps et ghettos (1933-1945)”

Colloque L’Art des camps et ghettos (1933-1945 : regards croisés d’artistes et de chercheurs ou chercheuses

Organisateurs

IFRA-SHS Francfort / Deutsches Exilarchiv – Deutsche Nationalbibliothek  Francfort / Association « Mémoires musicales sans frontière » Pau / Laboratoire ITEM Université de Pau et des Pays de l’Adour


Colloque co-financé par la Commission Européenne dans le cadre du programme CERV  « Mémoire européenne de l’Holocauste »
Dates : 20-22 octobre 2025
Lieux : Francfort-sur-le-Main ; Exilarchiv – DNB / Université Goethe de Francfort-sur-le-Main

 


« L’art, c’est ce qui résiste » (Gilles Deleuze, Pourparlers,1987)

L’expression artistique dans les camps, ghettos ou goulags entre 1933 et 1945 a revêtu des  formes diverses et parfois contradictoires selon les contextes. La création artistique des internés  dans ces conditions de privation de liberté ou dans les univers concentrationnaires a eu des  fonctions et des enjeux multiples : acte de « résistance » et de préservation du sentiment  d’humanité, moyen d’évasion et espace de transcendance, geste de survie et de construction  identitaire, forme de dénonciation ou de témoignage. Si la pratique artistique issue de la volonté  propre des internés, parfois même clandestine, a pu être perçue par les détenus comme un  dernier bastion d’humanité et une ultime arme de résistance, l’art et la culture n’ont pourtant pas  été préservés de la barbarie. Parmi les bourreaux des camps de concentration se trouvaient des  hommes « cultivés », amateurs d’art, mélomanes. La musique dans les camps a de surcroît été  un instrument utilisé par les tortionnaires. L’art des camps a été thématisé depuis les années 90  comme important sujet d’étude dans les domaines de l’histoire, de l’histoire de l’art, de la  littérature ou de la musicologie. Que peut encore nous apporter la réflexion sur ce sujet ? Que  reste-t-il encore à découvrir aujourd’hui sur l’art des camps, ghettos ou goulags ? Quelle forme  d’actualité ce thème peut-il revêtir ? Dans la société d’aujourd’hui, dans un contexte de montée  des mouvements d’extrême droite et des courants négationnistes, la menace d’oubli qui planent  sur les pages sombres de l’Histoire rend urgent la réflexion sur cette thématique. L’art, c’est aussi  ce qui résiste au temps. A l’ère de la disparition des témoins directs de l’Holocauste, l’art devient vecteur de transmission, forme de témoignage permettant de résister à l’oubli. Comment les 
artistes d’aujourd’hui peuvent-ils relever ce défi et traiter la matière du temps passé ? Quels rôles  jouent-ils dans la culture mémorielle ? Par la création, se déploie la tentative toujours renouvelée  d’inventer de nouvelles possibilités d’existence. L’art est un vecteur de connaissance et de compréhension du monde, dans différentes échelles de temporalité. En ce sens l’art et la science se rejoignent.


Axes 

Ce colloque réunira chercheurs ou chercheuses et artistes, afin d’explorer les nouveaux espaces qui peuvent naître du dialogue entre les arts et les sciences humaines et sociales. Il permettra de croiser les regards d’artistes (musiciens, plasticiens, danseurs, comédiens ou écrivains) et de chercheurs ou chercheuses (dans les domaines des sciences historiques et sociales) sur la problématique de l’Art dans les camps et ghettos en confrontant leurs visions sur un même objet d’étude. Mettant en lumière les convergences et les divergences, cette confrontation permettra de dépasser la contradiction apparente entre l’art et la science pour explorer des postures interactives et créer des méthodologies nouvelles. 
Ce colloque se déclinera en un certain nombre d’axes parmi lesquels les suivants : 

1. Dans une perspective historique

Pourront être analysés les conditions de création et les fonctions des pratiques artistiques selon les différents contextes d’internement entre 1933 et 1945 (ghettos, camps d’internement, de travail, de concentration, goulags). Les fonctions paradoxales de l’Art derrière les barbelés à la fois comme moyen de survie, acte de résistance, forme de témoignage mais aussi son instrumentalisation par le pouvoir comme outil de torture ou de propagande pourront faire partie du champ d’investigation.

2. Dans une perspective interdisciplinaire et transversale

S’appuyant sur les perspectives contemporaines qu’ouvrent les différents champs artistiques : la musique et la création sonore, la danse et l’expression corporelle, les beaux-arts (peinture, sculpture, photographie), le théâtre et la littérature, cette réflexion interdisciplinaire ouvrira des espaces artistiques originaux.

Seront explorées, dans une approche transversale, les interactions entre l’art et la recherche scientifique : comment la création artistique contemporaine peut ouvrir de nouvelles voies (ou voix) à la recherche scientifique par une approche sensible et créative ? Vice versa, dans quelle mesure la recherche scientifique, qu’elle soit dans les domaines historique, musicologique, littéraire, ethnologique, peut éclairer la création artistique contemporaine ?Comment l’approche historique peut devenir source d’inspiration pour les artistes contemporains ?

3. Dans une perspective de culture mémorielle 
Comment l’Art peut-il créer de nouveaux espaces dans les processus mémoriels ? A l’ère de la disparition progressive des derniers témoins directs, comment l’Art peut-il prendre un rôle de relais en tant que vecteur de transmission de l’histoire ? Et comment ce travail de mémoire via la création et la pratique artistique contemporaine est reflété dans les sciences comme nouvel objet d’étude ?

Ce colloque accordera une place particulière aux voix de femmes dans les camps, notamment au travers du contexte particulier des camps de femmes et de l’étude des créations de femmes artistes. Il veillera également à prendre en considération dans le champ d’investigation les différentes populations victimes de génocides y compris les nomades.


Langues

français et allemand (avec traduction simultanée dans les deux langues), à titre exceptionnel, communication possible en anglais.

Format

Présentations de 20-25 min ou contributions d’artistes, suivies de débats. Contributions en présentiel uniquement.

Conditions

Les déplacements (tarif train de seconde classe ou exceptionnellement déplacement en avion pour les longues distances) et l’hébergement (2 à 3 nuits) des participants et participantes seront pris en charge. Colloque ouvert au public.

Modalités de soumission

Les propositions de communication d’une page maximum de résumé en français ou allemand (éventuellement anglais) sont à envoyer à Mélina Burlaud à l’adresse suivante : mburlaud@hotmail.com avant le 31 mai 2025. Merci d’y joindre un court CV et de préciser vos compétences linguistiques. Un comité scientifique participera à la sélection des propositions. Les attributions seront renvoyées avant le 15 juin 2025.

Cadre général

S’inscrivant dans le cadre du projet « Musicagurs » co-financé par le programme CERV de la commission européenne, ce colloque est l’un des volets du projet général visant à relier l’art, l’histoire et la mémoire des camps à l’échelle européenne dans une triple logique : de médiation au travers d’échanges tripartites de lycéens ( France, Allemagne, Espagne), de transmission via des conférences-concerts de l’ensemble « Mémoires musicales » et d’une approche scientifique au travers de ce colloque.

Rwanda et nous

Sous la direction d’Alexandre Millet  (ANR ITS-STORY, Laboratoire CHS, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne) et de Christian Thibon (ITEM UPPA), l’Université de Pau et des Pays de l’Adour propose du 11 avril au 6 mai 2025 un programme culturel intitulé  « Le génocide des Tutsi au Rwanda & Nous : perspectives historiques et mémorielles ».


Programme

  • Du vendredi 11 avril au 6 mai 2025 : présentation de l’exposition intitulée « Rwanda & Nous » à la bibliothèque universitaire de l’UPPA.

Dix-huit étudiants de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et de l’Université européenne Viadrina de Francfort-sur-l’Oder Viadrina se sont envolés pour le Rwanda en juillet 2023 afin d’explorer les traces du génocide des Tutsi.

Ce voyage a clôturé un séminaire consacré à l’étude en regard de la Shoah et le génocide des Tutsi au Rwanda (1994), animé par Fabien Théofilakis, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne et professeur invité à la Europa-Universität Viadrina en 2023-2024.
Trente ans après le génocide des Tutsi qui a fait un million de morts en cent jours, l’exposition fait connaître la spécificité de cet événement en retraçant sur une dizaine de panneaux, les réflexions et questionnements qu’il a suscités chez des étudiants occidentaux. L’exposition a été conçue en français et en allemand.

Espace exposition de la BU de Pau / Du lundi au vendredi de 8h à 20h. Le samedi de 9h30 à 16h30. (8h-22h du mardi 22 au vendredi 25 avril, 8h30-18h du lundi 28 avril au vendredi 2 mai, 8h-22h lundi 5 et mardi 6 mai).

  • Jeudi 24 avril, 15h30-17h . Conférence dans le cadre des Jeudis d’ITEM : “Le génocide des Tutsi au Rwanda au prisme de trajectoires de femmes génocidaires “
    Conférence présentée par Juliette Bour (historienne, postdoctorante à l’Université d’Antwerp) dont le sujet portera sur sa thèse intitulée
    « ”Comme des hommes” ? : trajectoires militantes de femmes politiques impliquées dans le génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda »,  soutenue à l’EHESS en 2024 sous la direction de Stéphane Audouin-Rouzeau.

Discutants : Alexandre Millet (introduction de la conférence et de la discussion), Christian Thibon , Philibert NKurunziza

 

 

Journée d’étude internationale “Ressources et cultures alimentaires en milieu montagnard

Coordonnée par Mathilde Lamothe (chaire PCITER)

Salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, campus de Pau

Cette journée d’étude internationale cherche à questionner la façon dont les ressources naturelles en milieu montagnard sont exploitées et intégrées aux systèmes de production et aux activités de transformation alimentaire des sociétés. 

Quelles sont les caractéristiques de l’environnement qui permettent de dessiner un contexte montagnard de l’alimentation, s’appuyant sur les savoirs et savoir-faire locaux ? 

Ce séminaire entend également examiner la chaîne des usages mais aussi les systèmes symboliques et d’appartenance qui fondent la culture alimentaire en milieu montagnard à travers des exemples français et européens.

 

Programme

10h : Introduction par Mathilde Lamothe

10h15 : Carmen Le Bris, doctorante en anthropologie (Centre d’études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques / Laboratoire d’anthropologie sociale, EHESS) : De l’herbe à l’assiette : transformations des aliments d’origine animale en milieu montagnard kirghize

11h : Otilia Hedeșan, professeur des universités en anthropologie (Universitatea de Vest Timișoara, Roumanie) : Fromage et/ou vermicelles – Ressources locales et images identitaires dans la région du Banat

14h : Sandrine Ruhlmann, anthropologue, chargée de recherche au CNRS (laboratoire Éco-anthropologie), Muséum national d’histoire naturelle : Rose-Marie, son potager, son poulailler, ses brebis, ses vaches et sa nostalgie des porcs -Ressources et modèle du repas en Haut-Béarn

14h45 : Mathilde Lamothe : Interactions entre sociétés et milieux : les moulins à eau en Soule (Pyrénées-Atlantiques), un anthroposystème montagnard

15h45 : Marion Llorach, chargée de développement territorial au pôle métropolitain du Pays de Béarn, et Jean-Jacques Castéret, directeur délégué Ethnopôle du CIRDOC-Institut occitan de cultura : Lo Topin : programme d’inventaire et de transmission du patrimoine alimentaire et culinaire du Béarn

16h30 : Conclusion

Télécharger le programme en PDF – 1,46 Mo

Suivre la conférence en ligne via TEAMS

Jeudi d’ITEM – Fabien Archambault, 17 avril 2025

Fabien Archambault, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, interviendra dans le cadre des Jeudis d’ITEM, le 17 avril 2025 à partir de 14h en salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie, à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.

Sa conférence portera sur L’ olympisme et l’américanisation du monde.

Conférence également accessible en ligne :