Archives de catégorie : Colloque, journée d’étude, séminaire

JE BD et environnement 3

Cette troisième journée BD & environnement qui portera sur « Les années 1980 à aujourd’hui » et qui est organisée conjointement par les laboratoires ALTER, ITEM et TREE, repose sur l’articulation entre conférences universitaires et interventions de trois auteurs (Emmanuel Lepage, Iris-Amata Dion et Léonard Chemineau) dont les œuvres se situent dans la période et la thématique retenues. Il s’agira de poursuivre l’analyse de la manière dans la BD se fait l’écho des changements et des enjeux environnementaux depuis les premières prises de conscience constatées dans les deux segments temporels précédents jusqu’aux années actuelles. À noter que cette même période fut hélas particulièrement riche en controverses environnementales : « le trou d’ozone », la catastrophe de Bhopal, Tchernobyl, les pluies acides, Fukushima, le scandale du chlordécone, les algues vertes en Bretagne, etc. 

Une exposition sur la thématique se tiendra du 21/11/25 au 17/12/25 dans le hall du bâtiment STEE, avec des reproductions des albums Danser avec le vent  (Emmanuel Lepage), La Brute et le Divin (Léonard Chemineau), Horizons climatiques. Rencontre avec 9 scientifiques du GIEC (Iris-Amata Dion et Xavier Henrion), ainsi que des carnets de voyage Le Chant du Capricorne: escales mozambicainesDe Vert et de Braise et Guyane à l’oeil brut d’Hector Viana Martin.

En partenariat avec SAPS.

8h30 Accueil
8h45 Ouverture officielle par les organisateurs (Julie Gallego ALTER, Laurent Jalabert ITEM, Jean-Yves Puyo TREE) et Clarisse Gauthier IA-IPR Histoire-Géographie (académie de Bordeaux)

  • 9h-10h30 Rencontre avec Emmanuel Lepage autour de l’ensemble de son œuvre et plus particulièrement de son dernier album, Danser avec le vent (Futuropolis, 05/11/2025) [1h10 + discussion]
  • 10h30-10h40 Présentation de l’exposition en STEE, avec des reproductions de planches des albums Danser avec le vent, Un printemps à Tchernobyl, Voyage aux îles de la désolation d’Emmanuel Lepage, de La Brute et le Divin de Léonard Chemineau, d’Horizons climatiques d’Iris-Amata Dion & Xavier Henrion, ainsi que des carnets de voyage Le Chant du Capricorne: escales mozambicaines, De Vert et de Braise (inédit, à paraître) et Guyane à l’œil brut (inédit, à paraître) d’Hector Viana Martin.
  • 10h40-11h20 Pause-café, vernissage et visite de l’exposition en STEE
  • 11h20-12h20 Conférence d’Iris-Amata Dion sur « La question du changement climatique en bande dessinée » autour de son album Horizons climatiques : rencontre avec 9 scientifiques du GIEC (Glénat, 2024) [45 min + discussion]
  • 12h20-12h35 Présentation de la revue universitaire de vulgarisation scientifique par la BD Ébullitions
  • 12h45-14h Pause repas à La Vague
  • 14h15-15h15 Rencontre avec Léonard Chemineau autour de son album La Brute et le Divin (Rue de Sèvres, 2023) [45 min + discussion]
  • 15h15-16h Conférence de Frédéric Chauvaud sur « Environnement saccagé, environnement préservé ? La course à l’abîme dans le cycle Renaissance de Duval, Emem et Blanchard (Dargaud, 2019-) » [30 min + discussion]
  • 16h-16h15 Pause-café
  • 16h15-17h Conférence de Valérie Blanchemanche « Quand la bande dessinée se mue en lanceuse d’alerte et déterre les victimes invisibles et inaudibles des drames environnementaux » [30 min + discussion]
  • 17h-17h15 bilan et clôture

Programme-BD-environnement

Journée d’étude Les chartes de “Lobaner”

Journée d’étude organisée par les Archives départementales des Landes, les UMR Ausonius et Archéosciences-Bordeaux (Université Bordeaux Montaigne), l’UR ITEM (Université de Pau et des Pays de l’Adour)

Vendredi 14 novembre 2025

Archives départementales des Landes à Mont-de-Marsan

Programme

9h15 : Accueil

9h30 : Introduction : Frédéric Dutin (conseiller départemental), Philippe de Marnix (adjoint au Maire chargé des affaires culturelles et patrimoniales), Véronique Lamazou-Duplan (Université de Pau et des Pays de l’Adour, ITEM UR 3002), Frédéric Boutoulle (Université Bordeaux-Montaigne, UMR Ausonius 5607)

9h45 : « Les “chartes de Lobaner”. Présentation, conservation et valorisation » : Alice Motte (Conservateur en chef du patrimoine, directrice des Archives départementales des Landes)

La fondation de Mont-de-Marsan : de l’histoire à la fiction

10h05 : « Les prémisses du bourg castral de Mont-de-Marsan et sa fondation au milieu du XII siècle » : Jeanne-Marie Fritz (professeure retraitée IUFM d’Aquitaine, docteur en histoire médiévale, Université Bordeaux-Montaigne) ; Didier Vignaud (doctorant en archéologie, UPPA, affilié IRAA-CNRS (USR 3155), membre du CRAL (Centre de Recherches Archéologiques sur les Landes)

10h35 : « Des fondations du Château-Vieux aux Archives départementales des Landes : invention et historiographie des “chartes de Lobaner”» : Noé Poupard (Master HCP – Université de Pau et des Pays de l’Adour)

11h05 : Discussion

11h20 : Pause

Inventer un passé médiéval

11h40 : « Écritures urbaines et mémoire des origines » : Véronique Lamazou-Duplan (Université de Pau et des Pays de l’Adour- ITEM UR 3002)

12h10 Discussion

12h20 : Buffet organisé pour les intervenants

13h30 : « Brève histoire des faux médiévaux en Gascogne » : Frédéric Boutoulle (Université Bordeaux-Montaigne, UMR Ausonius 5607), Pierre Courroux (Université de Pau et des Pays de l’Adour, ITEM UR 3002)

14h00 : « Des nordhoms dans les Landes ? Le récit de la “destruction de Mont-de- Marsan en 840” à la lumière des sources médiévales et modernes » : Noé Poupard (Master HCP – Université de Pau et des Pays de l’Adour), Stephen Lewis, docteur en histoire médiévale (UMR CRAHAM 6273, Université Caen Normandie, UMR Ausonius 5607, Université Bordeaux Montaigne)

14h40 : Discussion

14h55 : Pause 

Dater les forgeries

15h10 : « La langue des “chartes de Lobaner”» : Philippe Biu (Université de Pau et des Pays de l’Adour, ALTER UR 7504)

15h40 : « Parchemins en lumière : approche physico-chimique des “chartes de Lobaner”» : Sarah Petitcolas (Université Bordeaux Montaigne-CNRS UMR Archéosciences Bordeaux 6034), Aurélie Mounier (Université Bordeaux- Montaigne-CNRS UMR Archéosciences Bordeaux 6034), Christine Hatté (Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, UMR 8212 CEA CNRS UVSQ Université Paris-Saclay)

16h10 : Discussion

16h20 : Conclusions

Journée d’étude Étudier les correspondances de l’époque moderne

7 novembre 2025

Université de Pau et des Pays de l’Adour

Institut Claude Laugénie, Salle Chadefaud

Journée accessible en visioconférence via Teams : Rejoignez la réunion maintenant

Matinée

  • 9h30  –  Présentation de la journée par Olivier Caporossi (ITEM-UPPA) et Céline Mounole (IKER-UPPA)
  • 10h00  –  Présentation de l’ouvrage Mémoires, lettres et papiers du Dauphin. Bayonne, Louisbourg, Londres-1757 Charles Videgain (IKER, UPPA)

 Le Dauphin de Louisbourg est un navire de Bayonne intercepté par des vaisseaux britanniques en avril 1757. C’est ainsi que la correspondance privée de 171 lettres rédigées en basque et en Français qu’il transportait, le plus souvent envoyées par des habitants du Labourd à la communauté basque installée sur l’île du Cap Breton, a pu être conservée dans les Archives Nationales Britanniques.

  • 10h30  –  Correspondre en Amérique aux temps de l’indépendance d’Haïti Vincent Cousseau (Université Limoges)

Dans le contexte de guerre internationale et de révolution (1789-1804), la colonie française de Saint-Domingue connut de profondes perturbations de ses communications avec l’extérieur. Pour les nouvelles autorités, de Toussaint Louverture à Dessalines, le contrôle de l’information s’imposa comme un enjeu sécuritaire et politique majeur. De ce fait, pour les personnes privées, correspondre devint de plus en plus dangereux. De plus, de nombreux obstacles pratiques, liés à la perturbation des communications maritimes occasionnèrent des pertes de lettres. Ces difficultés redoublèrent avec l’expédition Leclerc (1802) et avec l’indépendance d’Haïti (1804), qui mirent en place un contrôle toujours plus étroit des correspondances privées. Pourtant, de rares lettres de la phase  finale de la Révolution haïtienne nous sont parvenues par les États-Unis et d’autres îles de la Caraïbe. Elles permettent de jeter un regard alternatif et renouvelé sur cette période décisive et troublée de la décolonisation en Amérique.

  • 11h30  –  « Tu arraches inhumainement le bandeau de l’illusion, le prestige a cessé, tu ne m’aimais point, et je t’adore ». La correspondance conjugale d’un maître-chirurgien royannais émigré à Saint-Domingue (1768-1777) Clara Komar (Université Limoges)

En 1768, Pierre Seris, un maître-chirurgien royannais, quitte la France pour la colonie française de Saint-Domingue. En partant, il laisse derrière lui sa femme et ses deux ‑filles, avec la volonté de leur rapporter au plus vite suffisamment d’argent pour leur garantir un futur meilleur. Cette longue séparation, s’étalant sur près de six années et entrecoupée d’un retour à Royan, a donné naissance à une importante correspondance entre Pierre Seris et son épouse. Constituée de soixante-neuf lettres, toutes écrites de la main du Royannais, celles-ci sont les lieux de nombreuses et longues tirades amoureuses, mais aussi des multiples déceptions et des désillusions sentimentales qu’a connues l’émigré quant à la réciprocité de l’amour de son aimée. Témoignant de l’ampleur des sentiments d’un homme à l’égard de son épouse, cet échange épistolaire transatlantique, bien qu’amputé des réponses de Madame Seris, atteste surtout de la manière dont la distance prolongée et la difficulté d’entretenir des conversations écrites peuvent altérer progressivement les relations conjugales.

Après-midi

  • 14h00  –  La construcción cualitativa de redes sociales a través de las cartas familiares procedentes de los archivos patrimoniales Javier Antón Pelayo (UAB Barcelona)

Se describe la reconstrucción cualitativa de redes sociales a partir de la explotación del corpus “Epicat”, que registra más de 3.600 cartas familiares conservadas en archivos patrimoniales y procedentes de 56 familias catalanas entre el siglo XVIII y la primera mitad del XIX. La comunicación epistolar generada constituye una práctica que articula vínculos de parentesco, alianzas sociales, relaciones económicas y afectivas en contextos marcados por la movilidad, los cambios políticos y la reproducción social. Las cartas actúan como documentos relacionales que permiten captar la densa red de interacciones cotidianas, así como las lógicas de transmisión de capital simbólico, emocional y material. Esta estrategia metodológica se ejempli‑cará a través de la correspondencia de las familias Burguès, Barraquer, Niubó, Prat, Puig, Fages y Rosés. Finalmente, se destaca el valor de los archivos patrimoniales como depositarios de memorias familiares que iluminan procesos amplios de con‑guración social en la Cataluña moderna y contemporánea.

Il s’agit de décrire la reconstruction qualitative des réseaux sociaux à partir de l’exploitation du corpus Epicat, qui compte plus de 3600 lettres familiales conservées dans les archives patrimoniales et procédant de 56 familles catalanes entre le XVIIIe siècle et la première partie du XIXe siècle. Les échanges épistolaires produits constituent une pratique qui articule parentèles, alliances sociales, relations économiques et affectives dans des contextes marqués par la mobilité, les changements politiques et la reproduction sociale. Les lettres fonctionnent comme des documents relationnels qui permettent de capter le réseau dense d’interactions quotidiennes, ainsi que les logiques de transmission du capital symbolique, émotionnel et matériel. Cette stratégie méthodologique sera illustrée à travers la correspondance des familles Burgues, Barraquer, Niubó, Prat, Puig, Fages et Rosès. Finalement ce qui se détache des archives patrimoniales est leur valeur de dépositaires de mémoires familiales qui éclairent d’amples processus de configuration sociale dans la Catalogne moderne et contemporaine.

  • 15h00  –  En torno a los Prize Papers: hallazgos epistolares de naturaleza mercantil en la costa norte de España. Un estudio en curso Pablo Sánchez Pascual (Uni. Cantabria)

Examen de distintas cartas fechadas a ‑nales del Antiguo Régimen (1740- 1815) conservadas en la serie de los Prize Papers de The National Archives (Londres) y enfocadas en los negocios de los puertos del Cantábrico español. Es necesario tener en cuenta la importancia del análisis de este material como fuente histórica, a pesar de su alcance limitado. Para ello se requiere manejar otra documentación y bibliografía especializada que ayuden a contextualizar dichas misivas, al objeto de identi‑car las distintas redes comerciales en ellas conteni[1]das, así como a sus protagonistas, los comerciantes. El escrutinio de estos documentos permite recrear diferentes aspectos de relevancia en el estudio de las redes epistolares. El idioma en que estaban escritas o las fórmulas de cortesía empleadas son elementos que resultan de interés. La información que contienen permite conocer las distintas rutas seguidas, la existencia de comunidades de comerciantes foráneos en los puertos del norte de España, el impacto de la actividad bélica en el trá‑co marítimo o la actividad corsaria. Se dispone de un corpus de correspondencia reducido, con una investigación todavía en curso, que demuestra los intercam[1]bios comerciales mantenidos por los puertos de estas provincias del norte de España, en especial con los países del Arco Atlántico.

Examen de diverses lettres datées de la ‑n de l’Ancien Régime (1740- 1815) conservées dans la collection des Prize Papers des Archives Nationales Britanniques de Londres concernant les affaires des ports cantabriques espagnols. Il est nécessaire de prendre en compte l’importance de l’analyse de ce matériel comme source historique, malgré ses limites. Pour cela il faut utiliser une autre documentation et une bibliographie spécialisée qui aident à contextualiser ces lettres, avec l’objectif d’identifier les différents réseaux commerciaux qu’elles révèlent, comme leurs protagonistes, les commerçants. L’ analyse minutieuse de ces documents permet de recréer les différents aspects d’importance pour l’étude de ces réseaux épistolaires. La langue dans laquelle elles étaient rédigées ou les formules de politesse employées sont des éléments très intéressants. L’information qu’elles contiennent permet de connaitre les différentes routes suivies, l’existence de communautés de marchands étrangers dans les ports du nord de l’Espagne, l’impact de l’activité guerrière sur le trafic maritime ou l’activité corsaire. Nous disposons d’un corpus épistolaire réduit, avec une recherche encore en cours, qui démontre le maintien des échanges commerciaux dans les ports des provinces du Nord de l’Espagne, en particulier avec les pays de l’arc atlantique.

  • 16h00  –  Du quotidien à la guerre : pratiques et thématiques de la correspondance basque transatlantique au XVIIIᵉ siècle Annabelle Lafuente (IKER, CNRS)

À travers les papiers de capture de la Haute cour de l’Amirauté britannique, cette communication explore la richesse des correspondances basques transatlantiques au XVIIIe siècle. Ces lettres, saisies en temps de guerre, révèlent à la fois les contraintes de l’écrit en situation conflictuelle et la variété des thèmes abordés : nouvelles du front et de la course, commerce et pêche, mais aussi santé, religion et expressions de l’affection. Entre métropole et colonies, elles témoignent de pratiques d’écriture adaptées aux circonstances, et offrent une plongée dans la vie quotidienne et les grandes préoccupations de leur temps.

Téléchargez le programme JE CORBAN 7 NOV 25

Journée d’étude accessible en visioconférence via TEAMS : Rejoignez la réunion maintenant

Contact : annabelle.lafuente@univ-pau.fr

Plus d’informations sur BasqEgo ANR – Nouvelles approches de l’histoire des langues du Pays Basque par les ego-documents (ANR-24-CE54-6304)

Conférence de Sánchez Pascual (Université de Cantabrie)

Le jeudi 6 novembre 2025, Sánchez Pascual (Université de Cantabrie) donnera une conférence en salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie de 14h à 16h.

Organisée dans le cadre du Master HCP, elle portera sur L’étude des espaces urbains du littoral dans le Nord de l’Espagne et de ses élites. Le cas du Principat des Asturies à la fin de l’Ancien Régime.

Résumé

Le travail présenté ici démontre comment fut la crise produite dans cette province du Nord de la Péninsule ibérique pendant les dernières dizaines d’années de l’Ancien Régime (1750-1810) et le rôle déterminant joué par ses oligarchies. Pour mener cette ample étude, des années de recherche ont été nécessaires à partir d’un travail de méthodologie essentiellement quantitative, fondé sur l’analyse et les contrastes d’un grand répertoire de sources primaires, beaucoup inédites et réparties entre une quarantaine d’archives et de fonds, tant espagnols que britanniques et néerlandais. Les trois axes à partir desquels s’articule l’étude de ces villes sont la démographie, l’économie et le social, et les institutions.

Les élites asturiennes du littoral résidaient fondamentalement dans ses villes, Gijón et Avilés étant les plus importantes, auxquelles il faut rajouter d’autres centres urbains de l’intérieur, parmi lesquels se détache la cité d’Oviedo, capital de la province. Dans notre présentation, on étudie le profil social de cette oligarchie, d’origine nobiliaire et locale, propriétaire de la terre et dont le comportement est surtout celui du rentier. Sont examinés la composition des patrimoines et des rentes annuelles et son niveau de coût, comme leurs stratégies d’ascension sociale et des différentes voies utilisées pour cela, comme le mariage ou l’accès aux charges politiques, administratives ou militaires, entre autres.

Resumen

El trabajo que se presenta demuestra la crisis producida en esta provincia del norte de la Península Ibérica durante las décadas finales del Antiguo Régimen (1750-1810) y el papel determinante jugado por sus oligarquías. A lo largo de este amplio estudio, que ha llevado varios años de investigación, se ha trabajado una metodología básicamente cuantitativa, basada en el análisis y contraste de un amplio repertorio de fuentes primarias, muchas inéditas y repartidas entre unos cuarenta archivos y fondos, tanto españoles como británicos y neerlandeses. Los tres ejes en los que se articula el estudio de estas villas son el demográfico, el económico-social y el institucional.

Las elites asturianas del litoral residían fundamentalmente en sus villas, siendo las más relevantes Gijón y Avilés, a las que hay que sumar otros núcleos urbanos del interior entre los que destaca la ciudad de Oviedo, capital de la provincia. En esta contribución se estudia el perfil social de esta oligarquía, de base nobiliaria y local, propietaria de la tierra y cuyo comportamiento era básicamente rentista. Se examina la composición de sus patrimonios y rentas anuales y su nivel de gasto, así como sus estrategias de ascenso social y las diferentes vías utilizadas para ello, como la matrimonial o el des­empeño de cargos políticos, administrativos o militares, entre otros.

Pour assister à la conférence en visioconférence (lien TEAMS):

https://teams.microsoft.com/l/meetup-join/19%3ameeting_ZjhjOTFlNGItYmNmZS00OWQ0LWIzN2MtOTM3NWI0YzQzNzVh%40thread.v2/0?context=%7b%22Tid%22%3a%220af87170-c841-446d-ae88-90b8aefe4f81%22%2c%22Oid%22%3a%2245c9f86d-3bea-465e-ac8e-a20c547115bc%22%7d

Hommage à Juan Valera. Un cosmopolite en Aquitaine

Congrès international

Le congrès international Hommage à Juan Valera. Un cosmopolite en Aquitaine aura lieu du 22 au 24 octobre 2025 à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.

Réalisé dans le cadre du programme Patrimoines d’encre, de la Nouvelle Aquitaine à l’Espagne, sous la direction de Dolores Thion Soriano-Mollá (UPPA, Université de Rennes 2) ce congrès s’accompagnera de plusieurs temps forts :

  • Mercredi:  16.00-18.00h

Projection du film Pepita Jiménez (1975, Rafael Moreno Alba), présentation par Eva María Flores Ruiz (Université de Cordoue)

  • Jeudi 23 octobre, 11.30-12.30h

Présentation de livres à l’occasion du bicentenaire de Juan Valera et inauguration de l’exposition Juan Valera, écrivain et diplomate espagnol en Aquitaine, par María de la Sierra Sabariego, Conseillère à la Culture de Cabra (Cordoue) et Antonio Ramón Jiménez Montes (Université de Cordoue, Secrétaire de la Fondation Aguilar y Eslava)

  • Jeudi 23 octobre, 16.30-17.30h 

Pilar García Elegído (réalisatrice, documentariste), Pau. Testimonios del exilio español en Francia. Apuntes para un largometraje en desarrollo

  • Vendredi 24 octobre, 15-16h

José Ignacio Lorente (Université du Pays Basque), Cascarots, una forma de danza comunitaria vasco-aquitana (documentaire)

Le congrès et les manifestations associées sont gratuits et ouverts au plus grand nombre.

Téléchargez le programme complet 

Contact :dolores.thion@gmail.com

Jeudi d’ITEM – Elisabeth Lorans, 9 octobre 2025

Jeudi 9 octobre 2025, Mme Elisabeth Lorans, Professeur émérite d’archéologie médiévale à l’Université de Tours, sera l’invitée de notre prochain Jeudi d’ITEM.

Sa conférence portera sur “La question urbaine du IVe au XIe siècle en Angleterre et en France : approches archéologiques”.

La conférence aura lieu à 14h à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, en salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie.

Pour y assister à distance, en visioconférence (lien TEAMS): Rejoindre la réunion maintenant

Bibliographie sélective sur l’Angleterre

– Biddle M., “Towns”, in : Wilson D. (dir.), The Archaeology of Anglo-Saxon England, Londres, 1976, p. 99‑150.

– Blair J., Building Anglo-Saxon England, Princeton University Press, Princeton, 2018.

– Fafinski M., Roman infrastructure in early medieval Britain: The Adaptations of the past in text and stone, The early medieval North Atlantic n° 10, University Press, Amsterdam.

– Lorans E., “Funerary patterns in towns in France and England between the fourth and the tenth centuries: a comparative approach”, in : T. Ó Carragáin and S. Turner (eds), Making Christian Landscapes in Atlantic Europe: Conversion and Consolidation in the Early Middle Ages, Cork, Cork University Press, 2016 : 303-323.

– Lorans E., « La christianisation de l’espace urbain en Angleterre du VIIe au XIe siècle : approche archéologique », in : Construction de l’espace au Moyen Âge : pratiques et représentations, XXXVIIe Congrès de la SHMESP, Mulhouse, 2-4 juin 2006, Paris, Publications de la Sorbonne, 2007 : 243-261. (https://www.persee.fr/doc/shmes_1261-9078_2007_act_37_1_1924)

– Lorans E., La christianisation de l’espace urbain en Angleterre du IVe au XIe siècle, mémoire inédit de recherche du dossier d’HDR, Université de Tours, 2005, 2 vol. dactyl. (https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-03727903)

– Lorans E., « Ensembles épiscopaux et espace urbain dans l’Angleterre anglo-saxonne : un état de la question », Histoire urbaine, n° 7, juin 2003 : 37-53. (http://www.cairn.info/revue-histoire-urbaine-2003-1-page-37.htm)

– Malbos L., Les ports des mers nordiques à l’époque viking (VIIe-Xe siècle), Brepols, Turnhout, 2017.

– Ottaway P., Winchester: Swithun’s ‘City of Happiness and Good Fortune’: An Archaeological Assessment, (Urban Archaeological Assessment). Oxbow Books, Oxford, 2017.

– Speed G., Towns in the Dark: Urban Transformations from Late Roman Britain to Anglo-Saxon England, Archaeopress, Oxford, 2014.

 

Colloque – L’art dans les camps et ghettos (1933–1945)

20-22 octobre 2025
Lieux : Francfort-sur-le-Main ; Exilarchiv – DNB / Université Goethe de Francfort-sur-le-Main

S’inscrivant dans le cadre du projet « Musicagurs » co-financé par le programme CERV de la commission européenne, ce colloque est l’un des volets du projet général visant à relier l’art, l’histoire et la mémoire des camps à l’échelle européenne dans une triple logique : de médiation au travers d’échanges tripartites de lycéens ( France, Allemagne, Espagne), de transmission via des conférences-concerts de l’ensemble « Mémoires musicales » et d’une approche scientifique au travers de ce colloque.

Ce colloque réunira chercheurs ou chercheuses et artistes, afin d’explorer les nouveaux espaces qui peuvent naître du dialogue entre les arts et les sciences humaines et sociales. Il permettra de croiser les regards d’artistes (musiciens, plasticiens, danseurs, comédiens ou écrivains) et de chercheurs ou chercheuses (dans les domaines des sciences historiques et sociales) sur la problématique de l’Art dans les camps et ghettos en confrontant leurs visions sur un même objet d’étude. Mettant en lumière les convergences et les divergences, cette confrontation permettra de dépasser la contradiction apparente entre l’art et la science pour explorer des postures interactives et créer des méthodologies nouvelles.

 

PROGRAMME
https://ifra-francfort.fr/sites/default/files/2025-09/Tagungsprogramm.pdf

JE Passions martiales

Organisées dans le cadre du réseau Philies “Pour une histoire contemporaine des passions culturelles collectives”, les journées d’études Passions martiales auront lieu les 17 et 18 octobre 2025 à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.

Attention changement de salle : 

Vendredi 17 octobre, la journée aura lieu à l’Amphithéâtre de la Présidence de l’UPPA (et non en Salle Chadefaud comme précédemment indiqué))

Samedi 18 octobre, la journée est maintenue en salle du conseil au bâtiment Droit Eco Gestion

Journées accessibles au plus grand nombre, en présentiel à l’UPPA et en visioconférence (lien sur demande : loic.artiaga@univ-pau.fr)

Présentation

Ces journées visent à baliser les pratiques qui relèvent des passions martiales, du début du XIXe siècle à nos jours, à comprendre leurs évolutions, leurs ancrages politiques et sociaux. Elles s’inscrivent dans le travail du collectif « Philies », consacré aux passions ordinaires, à l’histoire des organisations dédiées à l’exercice et à la promotion de ces passions, celle de leur institutionnalisation et de leur professionnalisation, mais aussi celle des partages et des transmissions. Elles rassemblent à Pau des chercheur·ses de différentes universités européennes spécialistes de ces questions et associent des acteurs associatifs”.

Programme

17 octobre 2025

Université de Pau et des pays de l’Adour, Amphithéâtre de la Présidence de l’UPPA

9h00 Accueil des participants

9h15 Ouverture, Laurent Jalabert (Pau, ITEM)

9h30 Introduction, Fabien Archambault (Paris I, CHS) et Julie Verlaine (Tours, Cethis)

10h00-11h45 Session 1. Cultures martiales et politiques des armes (France–Italie, XIXe–XXe siècles)

Discutée par Fabien Archambault (Paris I, CHS) 

·         Anna Moro (Padoue, ERC EU-Guns), The Making of Martial Youth: Nationalism, Masculinity, and Physical Training in Italy and France (1861-1914)

·         Roxane Bonnardel Mira (Padoue), Ramener les fusils du front. Du souvenir martial à la répression des dépôts d’armes (France, années 1920-1930)

·         Matteo Millan (Padoue), Présentation de l’ERC GUN

13h45-15h30 Session 2. Arts martiaux d’Asie en France : circulations, imaginaires et réinventions

Discutée par Benoit Gaudin (Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, lab. Printemps)

·         Julie Pincot (Pau, ITEM), Pourquoi certains Français pratiquent-ils les arts martiaux chinois ? Représentations et objectifs des pratiquants français (1970-2014)

·         Mickaël Langlois (Lausanne, CRHIM), Les arts martiaux vietnamiens en France

15h45-18h30 Session 3. Matérialités populaires du patrimoine militaire

Discutée par Pascale Goetschel (Paris 1, CHS) 

·         Charlotte Goetgheluck (Amiens, lab. Habiter le monde), Patrimoines de guerre en circulation : enquêter sur les bourses militaria

·         Frédéric Chateigner (Tours, CITERES), Les « petits avions » entre culture technique et culture militaire (France, de l’après-guerre à nos jours)

19h00 Conférence au sabre à la salle d’armes de la Section paloise

18 octobre 2025

Université de Pau et des pays de l’Adour DEG, salle du conseil

9h00-9h45 Table ronde « Reconstitutions historiques ». Animée par Pierre Courroux et Yannick Pouey-Mounou (Pau, ITEM)

10h-11h30 Session 4. Genres en armes

Discutée par Lampros Flitouris (Ioannina)

·         Lucie Hémeury (Lausanne, CRHIM), Une pratique martiale au féminin : le cas de l’escrime en Argentine, de la fin du XIXe siècle aux années 1960

·         Marine Nédélec (Paris I), Combats féminins, passions martiales entre fantasmes et réalités

11h30-12h00 Conclusions Loïc Artiaga (Pau, ITEM), Pascale Goetschel (Paris I, CHS)

Contact

loic.artiaga@univ-pau.fr

Flaran 2025

Les 46e Journées internationales d’histoire de Flaran auront pour thème “Les qualités de la terre dans l’Europe médiévale et moderne”.

Placées sous la responsabilité scientifique de Jean-Pierre Garcia et Samuel Leturcq, elle auront lieu les 16 et 17 octobre à l’Ecomusée de Marquèze, à Sabres (Landes).

Comité d’organisation :
Frédéric BOUTOULLE (Université Bordeaux Montaigne)
Alain CHAMPAGNE (Université de Pau et des Pays de l’Adour)
Emmanuelle CHARPENTIER (Université Toulouse – Jean Jaurès)
Guilhem FERRAND (Université Toulouse – Jean Jaurès)
Philippe MEYZIE (Université Bordeaux Montaigne)
Sylvain OLIVIER (Nîmes université)

Atelier – Le cabinet peint de Michel de Montaigne

L’atelier « Le cabinet peint de Michel de Montaigne : un patrimoine exceptionnel méconnu » aura lieu le vendredi 10 octobre 2025 à l’Université de Pau & des Pays de l’Adour (Salle Chadefaud, Institut Claude Laugénie).

Cet atelier entend poser les bases d’un projet de recherche collaboratif sur le cabinet de l’auteur des Essais situé dans la tour dite de la « librairie » du château de Montaigne (Saint-Michel-de-Montaigne, Dordogne). Attenant à sa « librairie », le cabinet présente des vestiges de peintures murales et d’inscriptions datant du dernier tiers du XVIe siècle. Grâce au concours de plusieurs acteurs de la recherche et du patrimoine (lien affiche-programme) une réflexion sera menée sur la manière de faire progresser la compréhension de ce lieu.

Un lien de connexion Teams sera fourni sur demande (delphine.trebosc@univ-pau.fr).

 

Programme

 9h Accueil des participants et Introduction, Delphine Trébosc (UPPA, ITEM)

« Un cabinet asses poli » 

Modératrice : Violaine Giacomotto-Charra (université Bordeaux Montaigne, centre Montaigne)

9h30 Le cabinet de Michel de Montaigne : sources et questionnements, Delphine Trébosc (UPPA, ITEM)

10h15 Le cabinet « de travail » dans la demeure noble en France au XVIe siècle : état de la question, Xavier Pagazani (chercheur au service régional du patrimoine et de l’Inventaire de Nouvelle-Aquitaine)

11h Pause

11h15 La peinture murale dans le Sud-Ouest au XVIe siècle : où en est la recherche 50 ans après Robert Mesuret ?, Sophie Fradier (université Toulouse Jean-Jaurès, FRAMESPA)

12h Discussion

Perspectives

Modérateur : Mathieu Ribolet (UPPA, IRAA)

14h Présentation du logiciel ERA (aide à l’étude des peintures rupestres), Fabrice Monna (université de Dijon, UMR ARTEHIS), en visioconférence

14h45 Recherche d’images par proximité visuelle pour les SHS, Jean-Philippe Moreux (chef de mission IA, BnF), en visioconférence

15h30 Pause

15h45 Le projet de centre d’interprétation sur Montaigne à Saint-Michel, Matthieu Puig (chef de projet, communauté de communes Castillon-Pujols)

16h30 Bilan et suites, Delphine Trébosc (UPPA, ITEM)

 

Contact : delphine.trebosc@univ-pau.fr

 

JE Bastides : nouvelles perspectives

Journée d’étude UPPA/ITEM UR 3002 (coordination Véronique Lamazou-Duplan) / Fédération des Bastides Aquitaine 

Université de Pau et des Pays de l’Adour

Amphithéâtre de la présidence – 9h-18h

Présentation

Les bastides sont des villes et villages créés dans le sud-ouest de la France entre 1230 et 1350 environ. Elles ont été longtemps appréhendées en fonction d’une planification urbaine : organisation en damier, avec une place centrale pour marchés et foires. La journée propose d’interroger ces créations selon trois tendances notables de cette période : l’affirmation de pouvoirs politiques centralisés, le développement des échanges commerciaux et les changements dans les pratiques agricoles. Les inflexions ou modalités de ces tendances selon les territoires ou les tranches chronologiques permettent-elles de mieux rendre compte de la diversité observée aujourd’hui ? Quelles en sont les expressions patrimoniales ? La journée questionne aussi la spécificité des bastides par rapport à d’autres expériences européennes.

Programme

9h Accueil par

Véronique Lamazou-Duplan, Maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’UPPA, Directrice adjointe d’ITEM UR 3002

Jean Baucou, Président de la Fédération des Bastides d’Aquitaine

Questions de définition

Modération : Dominique Bidot-Germa, Maître de conférences honoraire en histoire médiévale, UPPA-ITEM UR 3002

  • 9h15-9h40 Benoît Cursente, Directeur de recherche au CNRS (retraité),

La question des bastides : académique, associative, sociétale

Résumé :

Il est proposé dans ce préambule de rappeler en quoi cette journée d’étude, organisée dans le giron de l’Université de Pau, occupe une place remarquable dans l’historiographie des bastides. On y gardera à l’esprit que son contenu scientifique se rapporte à une historiographie originale dont la dynamique repose sur une triple composante : académique, associative et sociétale.

  • 9h40-10h05 Pierre Simon, Docteur en histoire médiévale, Secrétaire général de la Société académique d’Agen, Fédération Bastides d’Aquitaine,

Les bastides, de l’image symbolique à la dynamique spatio-temporelle par les textes

Résumé :

La vision que l’on a des bastides depuis la fin du XVIIe siècle a beaucoup évolué mais les différents auteurs ont trop souvent raisonné en généralisant des données prises à une période particulière ou à une zone géographique singulière ou même à une bastide comme s’il s’agissait d’un tout cohérent et indifférencié. On a ainsi élaboré une image symbolique globale qui gomme les différentes dynamiques locales. L‘intervention essaiera de montrer l’ampleur de ce constat en parcourant la bibliographie et en y cherchant des apports sur les dynamiques spatio-temporelles, prioritairement à partir des textes, sous l’angle d’une des thématiques proposées, l’impact du pouvoir central qui ne peut naturellement pas ignorer l’activité économique, le commerce et le développement agricole. L‘Agenais et la zone entre Lot-et-Dordogne serviront de référence tout en interrogeant la pertinence d’une telle zone géographique à différentes périodes.

10h05 Échanges & Pause

  • 10h35-11h00 Jean-Paul Valois, Fédération Bastides d’Aquitaine, chercheur associé UPPA-ITEM UR 3002,

Des bastida aux « bastides » : apports d’un SIG à la réflexion

Résumé :

Que signifie une carte « des bastides » ? Le collationnement des sites recensés par les auteurs des années 80 inclut des projets avortés, des sites abandonnés, un statut attribué à des bourgs existants, aux côtés d’attributions aujourd’hui contestables. Le SIG permet un affichage souple qui distingue ces cas de figure et met en valeur les « bastides classiques », leur séquençage spatial ou chronologique.

  • 11h00-11h25 Jean-Loup Abbé, Professeur des universités honoraire en histoire médiévale, Toulouse 2 Jean Jaurès-TRACES UMR 5608

Le « bourg neuf » de Carcassonne et sa place dans les fondations des bastides et des villeneuves

Résumé :

Si les historiens et les urbanistes ont fait de Carcassonne un des emblèmes des bastides, les textes médiévaux ne qualifient jamais comme telle cette fondation consécutive à la croisade contre les Albigeois. Cette apparente contradiction invite à mieux cerner le projet qui en est à l’origine, ses caractéristiques, aussi bien morphologiques qu’administratives, et, enfin, la place de ce pôle majeur à l’échelle des bastides, mais plus largement à celui des fondations de villeneuves en France et en Europe.

11h25 Échanges

La vie dans les bastides : le droit et les échanges

Modération : Sandrine Lavaud, Maîtresse de conférences HDR en histoire médiévale, Université Bordeaux Montaigne-AUSONIUS UMR 5607

  • 14h-14h25 Roland Viader, Chargé de recherche au CNRS, Toulouse2 Jean Jaurès-TRACES UMR 5608

La coutume et le territoire des bastides en Gascogne et Languedoc

Résumé :

S’il est bien connu que les fondations de bastides se sont souvent appuyées sur la concession de coutumes locales, l’historiographie ne s’est guère interrogée sur la nature et les objectifs de ces textes juridiques pour le moins paradoxaux. Loin de consacrer des usages immémoriaux, la rédaction de ces coutumes, en effet, sanctionnait la création de communautés nouvellement instituées en posant des règles dont il importerait de comprendre dans quelle mesure elles dérogeaient aux pratiques anciennes et à la coutume des villages voisins. Quelques exemples permettent heureusement de mieux saisir la fonction et l’usage de ces textes normatifs.

  • 14h25-14h50 Judicaël Petrowiste, Maître de conférences en histoire médiévale, Université Paris Cité-ECHELLES UMR 8264,

Bastides et « commercialisation de la société » (vers 1250-vers 1350)

Résumé :

Le spectaculaire mouvement de fondation de bastides dans le Sud-Ouest de la France s’inscrit dans un contexte de vive expansion économique, dont un des moteurs est la croissance des activités d’échanges. Au cours du XIIIe et de la première moitié du XIVe siècle, ces dernières prennent en effet une place de plus en plus grande dans la vie des populations de l’Europe occidentale. Ce phénomène, que l’historien britannique Richard Britnell a qualifié de « commercialisation de la société », touche en particulier les campagnes, où l’accès aux marchés permet à la paysannerie de valoriser une partie de sa production et d’acquérir des biens de plus en plus variés. On montrera dans cette communication qu’une des vocations des bastides fut de répondre à ce besoin d’échanges, en renforçant la desserte du monde rural en assemblées marchandes et en facilitant son intégration à des circuits commerciaux d’envergure régionale. En cela, elles constituent une forme particulièrement remarquable de ces bourgs qui prospéraient alors dans l’ensemble de l’Occident en assurant la médiation entre villes et campagnes.

14h50 Échanges & Pause

Cadres de vie et expressions patrimoniales

Modération : Alain Champagne, Maître de conférences en archéologie, UPPA-ITEM UR 3002

Quelle archéologie pour les bastides ?

Résumé :

Cette intervention aura pour but de présenter les différents types d’approches archéologiques qui ont pu ou pourraient être mises en œuvre dans les bastides tout en posant la question des problématiques spécifiques que l’archéologie permet(trait) d’aborder. À partir d’exemples concrets, on soulignera notamment l’importance des apports potentiels de l’archéologie préventive dans ce domaine. 

  • 15h45-16h10 Stéphane Abadie, Docteur en histoire médiévale, associé Université de Toulouse 2 Jean-Jaurès

Les maisons de seigneurs pariers dans les bastides

Résumé :

Les chartes de paréage de bastides contiennent souvent des clauses réservant un emplacement de maison (domus, palatium, fortalicia…) pour les seigneurs pariers. Cette intervention essaiera de quantifier ces mentions documentaires de maisons seigneuriales, mais aussi de localiser sur le terrain ces maisons, souvent placées à des emplacements privilégiés (sur la place centrale…) et de caractériser ces formes particulières d’habitat : tours, « hôtels » associés à de l’habitat et des commerces, bâtiments transformés à l’époque contemporaine en mairies, etc.

16h10 Échanges & Pause

  • 16h45 Table-ronde conclusive, présidée par Monique Bourin, Professeure émérite d’histoire médiévale, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne

avec

Pierre Garrigou-Grandchamp, Docteur en histoire de l’art et archéologie médiévales, Toulouse 2 Jean Jaurès-TRACES UMR 5608

Florent Hautefeuille, Professeur en archéologie médiévale, Toulouse2 Jean Jaurès-TRACES UMR 5608,

Pascual Martínez Sopena, Profesor catedrático, Universidad de Valladolid

Nelly Pousthomis, Professeure émérite d’histoire de l’art et d’archéologie médiévales, Toulouse2 Jean Jaurès-TRACES UMR 5608

Quelques photos…

Semaine internationale d’études médiévales d’Estella

Langues et identités dans l’Occident du haut Moyen Âge

15/18 juillet 2025

Espacio cultural Los Llanos Kulturgunea, Gustavo de Maeztu, 16. Estella-Lizarra

La langue est un élément central dans l’organisation de tout groupe ou communauté et, bien sûr, elle est étroitement liée à la définition de l’identité d’un individu ou d’une collectivité. Cependant, dans les recherches sur les identités collectives au haut Moyen Âge, cet aspect
a traditionnellement été laissé de côté. Au mieux, il a été traité de façon très prudente et dans le but de souligner la fausseté de toute théorie qui cherche à identifier une relation inévitable ou immuable entre la langue et l’identité ethnique. Ce n’est que ces dernières années que des recherches ont été entamées sur les relations entre langues et identités dans une perspective renouvelée, considérant les langues comme des outils d’inclusion ou d’exclusion sociale dans les différents territoires de l’Europe du haut Moyen Âge.

La 51e Semaine internationale d’études médiévales d’Estella réunira certains des acteurs principaux de l’évolution récente des études sur le rôle de la langue dans l’Occident du haut Moyen Âge, avec des expositions allant de l’Irlande celtique et latine à l’Al-Andalus arabe et roman, des « Grecs » du sud de l’Italie au nord carolingien latin et germanique, en passant par León, la Catalogne ou la Navarre et leur pluralité linguistique. Ceci inclut des historiens et des linguistes qui aborderont ce thème dans une perspective pluridisciplinaire et de diversité de sources, accordant une attention particulière à la relation
entre le latin écrit et les langues parlées, mais aussi aux contextes du multilinguisme.

Stage de formation au patrimoine culturel immatériel

Du 7 au 11 juillet 2025

« Les savoir-faire du patrimoine culturel immatériel »

(Musée-Ethnopôle de Salagon, Mane, Alpes de Haute-Provence)


La notion de « patrimoine culturel immatériel » comprend la valorisation de certains savoir-faire  portés par les communautés, mais aussi le déploiement de savoirs experts visant à accompagner les  communautés dans leurs volontés de valoriser leurs patrimoines. La notion de « savoir-faire » peut  donc être comprise à deux niveaux au moins : quels savoir-faire valoriser, et à l’aide de quels  savoirs ? A un premier niveau, la notion de savoir-faire est suffisamment transversale pour concerner  tous les domaines du patrimoine culturel immatériel. Par ailleurs, l’expérience de l’inventaire du  patrimoine culturel immatériel en France a démontré l’importance des savoirs experts dans le  montage des dossiers de patrimonialisation. Ces savoirs concernent de nombreux acteurs : étudiants,  chercheurs, élus locaux et territoriaux, professionnels du patrimoine, mais aussi acteurs associatifs,  artistes, ou simples usagers. Le stage présentera divers exemples de processus de patrimonialisation,
afin de familiariser les stagiaires avec les savoirs qui permettent de construire le patrimoine culturel  immatériel. 

Stage organisé par l’Ethnopôle de Salagon à Mane (Musée départemental des Alpes-de-HauteProvence) en partenariat avec l’IDEAS (UMR 7307 CNRS-Aix-Marseille-Université), et le LAPCOS (UPR  7278 Université Côte d’Azur).
Formation soutenue par la Délégation à l’inspection, à la recherche et à l’innovation (DIRI- Direction  générale des Patrimoines, Ministère de la Culture).

Contexte

Le musée départemental de Salagon, labélisé « Ethnopôle » sur le thème des savoirs liés la nature,  est un musée ethnographique installé dans un monument historique (église romane et prieuré  Renaissance). Il est entouré de jardins à thèmes dont la singularité réside dans leur dimension  ethnobotanique.
La Direction Générale des Patrimoines (Ministère de la Culture) renforce depuis 2017 la formation au  Patrimoine culturel immatériel sur les territoires en s’appuyant sur le réseau des Ethnopôles et leurs
universités associées. Salagon, musée & jardins est partenaire des laboratoires IDEAS (UMR 7307  CNRS-AMU) et LAPCOS (UPR 7278 UCA) pour assurer cette formation qui s’adresse aux étudiants de
niveau Licence 3, Master et Doctorat, ou à d’autres personnes intéressées par le patrimoine culturel immatériel et à l’ethnologie régionale : professionnels de la culture ou du patrimoine, agents
travaillant dans des Parcs naturels régionaux etc.
Outre le personnel scientifique du musée de Salagon, les intervenants sollicités pour animer cette  formation proviennent du monde universitaire et de la recherche, du monde des musées, des  ethnopôles ou des associations tous impliqués dans une démarche de recherche et de valorisation du  Patrimoine culturel immatériel.

Contenu 


La formation appréhende la notion de patrimoine culturel immatériel et les possibilités de professionnalisation associées. A cette fin, elle apportera aussi bien des connaissances générales que pratiques : savoirs institutionnels, scientifiques mais aussi appliqués concernant l’inventaire et la valorisation du patrimoine culturel immatériel.
Salagon développe un travail d’envergure dans le domaine de la recherche ethnobotanique, par exemple à travers le séminaire annuel fondé par Pierre Lieutaghi en 2001. Plus largement, l’Ethnopôle a vocation aussi à aborder, de manière plus large, les questions liées aux évolutions des ruralités contemporaines. Cette année, en 2025, le thème retenu est « Les savoir-faire du patrimoine culturel immatériel ».

A partir de cette thématique, les interventions proposées permettent de travailler sur des problématiques, des sujets et des éléments de méthodologie relatifs au PCI avec des exemples aussi bien régionaux que nationaux ou globaux.
Cette formation déclinera ainsi le thème choisi avec une série de communications et de travaux pratiques destinés à se familiariser avec les techniques et outils de l’inventaire du PCI.
Les travaux pratiques consisteront à des ateliers en groupe où les participants devront travailler sur la méthodologie de l’inventaire du PCI en réalisant des enquêtes ethnographiques sur le territoire du musée (Alpes de Haute-Provence) et travailleront sur des fiches d’inventaire.

A noter

Avec la participation de Patricia Heiniger-Casteret (Université de Pau et des Pays de l’Adour) et Jean-Jacques Casteret (Ethnopôle CIRDOC– IOC) le mercredi 9 juillet de 11h à 12h : Savoir-faire territorialisés et PCI dans les Pyrénées

 

Journée d’études “La philosophie africaine et les archives : questions épistémologiques”

Sous l’égide du laboratoire Identités, Territoires, Expressions, Mobilités (ITEM-UR 3002), Université de Pau et des Pays de l’Adour (France)

Jeudi 19 juin 2025 de 9h00 à 18h00

Salle Chadefaud – Institut Claude Laugénie, Collège SSH-UPPA

Co-organisation : Pr. Abel KOUVOUAMA (Université de Pau et des Pays de l’Adour-France) et Pr. Tanella BONI (Université Félix Houphouet Boigny d’Abidjan-Côte d’Ivoire)

Présentation scientifique de la manifestation

Descriptif synthétique

1)- Contenu

Pendant longtemps, le débat philosophique en Afrique et en France notamment, ainsi que dans d’autres continents, a été polarisé autour de la question de l’existence ou de la non-existence d’une philosophie africaine. Le débat portait également sur son statut théorique et épistémologique (Hountondji, Towa ; Eboussi-Boulaga, Mudimbe, etc.) par rapport aux autres formes de pensées (A. Kagamé), particulièrement à la pensée ethnologique. La rédaction en 1945 par le missionnaire belge d’un ouvrage qui paraîtra en 1948 sous le titre La Philosophie bantoue, inaugurera, sur le terrain de la philosophie, le débat contemporain relatif à l’identité africaine et panafricaine ; cela à la suite des discussions faites autour de la négritude (Senghor, Césaire, Fanon), du panafricanisme (Nkrumah, etc.), dix années auparavant par des écrivains d’Afrique, des Amériques et des Antilles. Le philosophe béninois Paulin Hountondji a été l’un des principaux critiques de l’ethnophilosophie. Et comme le souligne parfaitement Souleymane Bachir Diagne, l’œuvre de Paulin Hountondji “a été mondialement reçue comme un salutaire rappel que l’activité philosophique s’effectue dans l’élément de l’universel et ne saurait être la simple émanation des particularismes culturels” (Diagne, 2025). La démarche philosophique est un exercice avec une méthode rigoureuse et critique qui existe à côté d’autres méthodes propres aux autres disciplines des sciences humaines et sociales, Et L’une des spécificités de la démarche philosophique réside dans la quête de vérité et dans la réflexion critique du sujet de connaissance sur l’autre, sur le monde humain, sur la nature végétale et animale.

2)- Objectifs de la Journée d’études

La question des archives traverse la plupart des sciences sociales et humaines, notamment l’histoire, l’anthropologie, l’histoire de l’art, l’archéologie, en ce qu’elle constitue une des exigences de l’enquête documentaire (archives écrites, orales, sonores, photographiques, etc.) dans la démarche primordiale d’accumulation des données dans l’étape de la recherche. Le Laboratoire Identités, Territoires, Expressions, Mobilités (ITEM) dont la spécificité réside dans une approche pluridisciplinaire dans un champ diachronique large allant du Moyen-Age à nos jours, attache une importance particulière à la dimension transfrontalière et internationale des sujets traités; cela dans des espaces aussi bien pyrénéens que vers ceux des Amériques et d’Afrique. L’organisation d’une journée d’étude portant sur la “Philosophie et les archives : questions épistémologiques” est l’occasion pour des échanges et de partage des savoirs avec des enseignants-chercheurs de France et d’Afrique. C’est la raison pour laquelle, les questions introductives à cette journée d’étude s’énoncent en ces termes : comment penser la philosophie africaine dans ses rapports avec les archives orales et écrites situées aussi bien sur le continent africain que sur d’autres continents comme l’Europe ? Comment établir un dialogue entre la philosophie, les archives, l’anthropologie, l’histoire et d’autres sciences sociales et humaines ? Surtout lorsque l’on sait que la philosophie doit recourir aux sources orales et écrites explorées par l’histoire, l’archéologie, la littérature et la linguistique par exemple, pour élucider le sens réel ou apparent que recèlent les documents oraux, sonores, photographiques et écrits qui sont des mémoires archivées qui convoquent le plus souvent le souvenir du sujet et/ou des sujets au sein de la société ?

Pour assister à la journée d’études à distance:

Rejoignez la réunion maintenant

 

         Programme de la Journée d’Etudes PHILAF

- 8h 30 : Accueil dans la salle Chadefaud de l’Institut Claude Laugénie (Collège SSH)

- 9h 00 – 9h 10 : Mot d’ouverture (Direction ITEM) et présentation de la Journée d’Etudes (Abel KOUVOUAMA et Tanella BONI)

Première session

-9h 15 - 9h 40 : Pr. Emmanuel BANYWESIZE MUKAMBILWA, Université de Lubumbashi (RDC) Universaliser pour faire Humanité ensemble selon la philosophie de Souleymane Bachir Diagne

-9h 40 -10h 00 : Pr. Marie-Anne PAVEAU, USPN Université Sorbonne Paris Nord – Paris 13 (France) Petite épistémologie matérielle de la philosophie africaine. Encyclopédies, anthologies et manuels en français et en anglais

Pause-café

-10h 15 - 10h 40 : MCF. Salim ABDELMADJID, Université Toulouse Jean Jaurès (France) Pour une épistémologie critique des études africaines

-10h-40 – 11h 00 : IGR Idrissa MANE, Université de Pau et des Pays de l’Adour (France) Le mythe, une pensée symbolique et une archive des sociétés de l'oralité

-11h 05 – 12 00 : Débat général de la première session

Pause Déjeuner 12h 00 – 13h 45

Deuxième session

-14h 20 – 14h 40 : Pr. Tanella BONI, Université Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan (Côte d’Ivoire) Paulin Hountondji et la question de la production du savoir en Afrique

-14h 45 -14h 55 : Pause-café

-15h 00 – 15h 20 : Pr. Abel KOUVOUAMA, Université de Pau et des Pays de l’Adour (France) Les textes chantés des chansons africaines de variétés comme archives en philosophie africaine : pistes de réflexion et de recherche

-15h 25 – 16h 15 : Débat général de la deuxième session

-16h 20 : Conclusion de la Journée d’Etudes et perspective

 

Image et imaginaire dans la pensée politique. Pour une éducation esthétique à la démocratie

XXXe colloque de l’Association française des historiens des idées politiques

Jeudi 19 juin 2025
Dipartimento di Scienze Politiche – Università di Napoli Federico II
Largo San Marcellino, 10 – 80138 Napoli

A noter 

Vendredi 20 juin à 16h20 : participation de Frédéric Bidouze (ITEM UPPA) “L’image de la contestation parlementaire d’Ancien Régime métamorphosée en Contre-révolution : le conseiller Duval d’Eprémesnil (années 1770-1794)” 

Atelier participatif POPSU Eaux-Bonnes

Attention, atelier annulé. Remis à une date ultérieure

Le deuxième atelier prospectif et participatif Sauvegarder et faire revivre le patrimoine des Eaux-Bonnes, aura lieu samedi 28 juin de 13h30 à 17h au casino des Eaux-Bonnes.

Organisée dans le cadre du programme POPSU Eaux-Bonnes porté par le laboratoire ITEM de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, et destinée au grand public, cette demie-journée fait suite aux ateliers ayant réuni les institutions et les professionnels le 23 mai dernier et visent à recueillir les points de vue des usagers du site, quels que soient leurs lieux de résidence et leurs activités professionnelles. 

Elle s’accompagne également de l’exposition photographique Autres regards sur les Eaux-Bonnes portant sur le patrimoine architectural menacé de la station thermale.

Inscriptions via le formulaire suivant

Voir l’affiche programme

Pour davantage d’informations sur cet atelier ou le programme POPSU Eaux-Bonnes, merci de prendre contact avec viviane.delpech@univ-pau.fr et joelle.sauces@univ-pau.fr